Révoltes arabes et solidarité avec le peuple palestinien

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Réflexions de membres de Génération Palestine Lyon sur les révoltes en Tunisie, Égypte et Libye.
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Depuis le tournant de l’année, les pays arabes montrent la voie de révoltes victorieuses. Les exemples tunisiens et égyptiens, au-delà de leurs différences indiquent combien le pouvoir peut s’effondrer sous le poids des mobilisations populaires.
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En tant que militants de solidarité avec le peuple palestinien, ces évènements et le moment qu’ils créent nous semblent une opportunité pour repenser notre solidarité et le cadre de notre engagement. Nous pensons que ces interrogations ne nous sont pas propres et qu’elle appellent une réflexion collective en vue de concrétiser une solidarité militante avec les peuples arabes en lutte.
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Ce texte n’est pas une position officielle de notre association, Génération Palestine, mais il provient de différentes discussions de nos membres. Il a pour vocation de faire le point sur les questions que nous posent ces révoltes et de proposer des questionnements autour d’un cadre de mobilisation large.
Moins tranché qu’il ne peut paraître, ce texte n’est qu’une réponse, partielle et momentanée à une multitude de questionnements traversant les mouvements politiques de solidarité. C’est cette ébauche et cette proposition que nous souhaitons faire partager.
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Au vu de la rapidité des changements de situations des pays en révolte, tout texte écrit perd rapidement de son actualité, celui-ci ne fait pas exception et a été rédigé mi-mars 2011.

La révolte et la révolution, des idées et des pratiques qui s’imposent ?

L’objectif n’est pas de trouver le bon terme, la taxinomie appropriée, pour parler des évènements qui secouent les pays arabes. Partons sur l’idée qu’ont explosé des processus de grèves insurrectionnelles et/ou révolutionnaires.
Et passons à autre chose.

Un premier pas plus pertinent est de replacer ces révoltes dans une phase plus large que le monde arabe. Dans quelles mesures s’inscrivent-elle dans les mouvements anti-néocolonialistes ? En quoi le renversement de régimes autoritaires instaurés en contre-offensive des indépendances coloniales relève d’un moment plus large ? Militant sur la Palestine nous n’avons pas toutes les connaissances pour faire ce travail de contextualisation, mais nous invitons d’autres groupes à participer à la construction collective de cette focale.

Un deuxième pas, que nous ont poussé à faire les peuples tunisiens et égyptiens, est de s’interroger sur les notions et les pratiques de révoltes et de révolutions. Si nous prenons garde à la révolte comme posture, il nous semble nécessaire actuellement pour les militants de solidarité internationale de faire le point sur ces idées et ce qu’elles impliquent de relations, de pratiques et de projets.

Dans cette perspective, et abordant pour la plupart d’entre nous une thématique nouvelle, nous avons pris acte que le passage à l’acte révolutionnaire ne permet jamais de savoir exactement où l’on va. Les systèmes ne s’instaurent pas comme un programme mais comme des pratiques, répétées, reprises et reliées entres elles. Pour nous, une leçon que nous recevons des peuples arabes en luttes est cette exploration du changement pour plus de liberté.

Par contre, nous sommes sensibles qu’au-delà du ras-le-bol qui s’est exprimé dans le « dégagisme » tunisien, égyptien et libyen, la réalité de ce que ces révoltes vont produire est incertaine. Mais des éléments semblent acquis et préfigurent le projet et les alternatives qui émergent de ces processus : refus de la représentation autoritaire, participation de tous et de toutes à la vie de la société, refus des injustices sociales et de la domination aux puissances capitalistes néo-coloniales et impérialistes. Ces éléments, encore dans la balance du rapport de force entre révolution et contre-révolution, posent néanmoins les jalons des projets de société envisagés. En cela ces processus ouvrent des potentialités bien plus émancipatrices que d’autres groupes qui, tel le Hezbollah, avaient pu devenir le symbole d’une résistance, simplement parce que le reste semblait bouché.

Sauf pour la Libye où se joue le scénario de la répression sanglante, c’est dans ce rapport de force que se situe la question aujourd’hui : le seul projet qui émergera sera-t-il seulement un peu plus de liberté (libéralisme économique et démocratie représentative) ? Ou la possibilité de faire naître une réelle alternative ?

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Les révolutions arabes et la cause palestinienne

La question reste donc celle du rapport de force, et les renversements des régimes aux services des intérêts des puissances néo-coloniales sont à la fois une ouverture pour le peuple palestinien et un enjeu pour nous et tous les militants inscrivant leurs actions dans un cadre internationaliste.

Pour nous, militants à Génération Palestine, la question palestinienne est liée à ces révolutions en ce que tous ces régimes arabes faisaient tampon entre intérêts, aspirations des populations et domination impérialiste dont la politique israélienne est le visage en Palestine. C’est ce même impérialisme qui s’exprimait dans l’imposition des régimes Moubarak et Ben Ali, et fonctionnait pour l’exploitation de la population et des ressources au profit d’une oligarchie, là-bas et ici.

C’est en cela que ces révolutions sont cruciales pour nous et notre engagement envers la Palestine. Ces mouvements en cours, s’ils se poursuivent et renversent le rapport de force, permettent d’envisager la fin de la domination sioniste. Par contre il est sûr qu’Israël ne restera pas immobile face à ces changements, et qu’il existe un risque militaire ou autre. Ce qui se passe actuellement en Libye éclaire les risques d’un coup d’arrêt violent et sanglant à ces processus d’émancipation.

A partir de ces constats, et au-delà de la première étape qui consiste à construire une relation avec les mouvements de jeunes Tunisiens et Égyptiens, nous ne savons pas si le fait de poser dès à présent la place de la Palestine dans ces processus révolutionnaires serait salvateur ou destructeur. Néanmoins, nos vagues conceptions révolutionnaires nous font pencher vers l’idée que les révolutions tunisiennes et égyptiennes sont en train de perdre beaucoup en laissant la Libye sans intervention plus vigoureuse, le processus révolutionnaire gagnant à s’internationaliser pour survivre et s’accomplir.

Mais c’est surtout directement que ces révolutions nous interpellent et nous concernent.

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Place Tahrir

Ce que ces révoltes nous apprennent sur nos sociétés

Ces révolutions ont également été pour nous un moment de rappel quant au type de société dans laquelle nous vivons. Étant notre terrain de lutte, c’est cette dimension qui nous intéresse le plus.

Ainsi, ceci nous a rappelé que nos gouvernements coopéraient en pratique avec ces régimes autoritaires. Le cadre néo-colonial s’est révélé clairement tant économiquement (plus de 1 000 entreprises françaises en Tunisie) qu’au niveau militaire et sécuritaire (de la promotion du « savoir-faire » français dont Alliot-Marie vantait les mérites jusqu’à l’Assemblée Nationale ; à Serge Dassault, vendeur d’armes, propriétaire entre autres titres de l’Express, sénateur UMP membre du groupe France-Libye, de préciser après avoir fourni du matériel militaire pendant des années à la Libye que « quand on vend des armes, c’est pour que les clients s’en servent »). Mais c’est aussi l’ingérence, soit directe par l’éventualité d’une intervention militaire, soit indirecte par des opérations barbouzardes.
Si les CRS n’ont pas été envoyé, BHL était à la place Tahrir. Triste alternative…

Ce moment ouvert par les peuples arabes a également réactivé sous une autre forme le discours sur « l’arabe ». Ainsi, l’Express (toujours) voyait derrière la révolution égyptienne se profiler la perte de la « stabilité », la menace sur la paix, et le spectre de l’islamisme. Après le discours de Dakar sur l’homme africain qui n’est pas rentré dans l’histoire, voici les discours sur l’homme arabe qui ne se libère jamais comme il faut.

Ce discours sur les révoltes arabes peut aussi être plus subtil, et rendre grâce à ces mouvements après avoir cautionné ou soutenu les régimes autoritaires précédents au prétexte de la peur de ces mouvements populaires. Ainsi se met en place un discours sur la révolte et l’émeute, où celles-ci ne semblent que viser un libéralisme économique et une démocratie parlementaire. Loin de chercher à coller à la réalité de ces révoltes, ce discours vise en premier lieu à fournir un sens à ces révolutions qui valide les émeutes là-bas pour mieux les délégitimer ici (on l’a déjà nous, le capitalisme néo-libéral et une urne de temps à autres).

Nous faisons également le constat que le discours basé sur l’instrumentalisation des migrants et de l’Islam, tout en perpétuant des représentations racistes, pourra éventuellement légitimer une reprise en main par la manière forte de ces peuples qui se soulèvent. Lier le sentiment de peur à ces événements permet aussi de nous en séparer, de nous empêcher d’y trouver une source d’inspiration. Est-ce qu’on n’a pas nous aussi des raisons de se révolter ?

Mais aussi (surtout ?) il y a en Europe une recherche de bouc émissaire, et la montée du cours du pétrole pourrait redoubler l’idée que des immigrés volent notre cher travail, avec un risque que les potentiels militaires là-bas se combinent aux risques racistes et fascistes en Europe. Pour nous, personnellement, cela signifie que nous ou nos potes, arabes, musulmans ou assimilés comme tels ou à une autre minorité (noirs, rroms, homosexuels et trans-genres, marginaux et révoltés de tout poil…), seront en première ligne.

Ce que ces révolutions ont provoqué chez nous, militants de solidarité avec la Palestine

Plus près que ce que nous apprennent ces révolutions sur nos sociétés, ces évènements ont eu un impact sur nous, militants, sur comment nous nous concevons dans ce monde et dans nos luttes. Ces révolutions nous ont interpellé et changé, parfois de manière très intime.

En effet, depuis 3 mois plusieurs choses se sont bouleversées en nous. De la joie, de l’attention, des réflexions et des analyses, des marches dans la rue, de l’espoir, de l’indignation et la dignité,…tout ceci nous a traversé.
Ce moment a aussi été opportun pour repenser le sens donner à l’engagement de solidarité internationale, et parfois de faire le constat que, à travers soit la cause de l’autre, soit des valeurs universelles, nous avons pu faciliter le fait de ne pas penser d’où nous partons, dans une sorte d’oubli de soi, poussant par contrecoup à sur-investir la cause de l’Autre.

Si cela nous a permis de redéfinir nos relations aux Palestiniens, il a également permis de dépasser les débats propres à cette lutte (comme par exemple le nombre d’États ou l’opposition entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas,…), pour plus penser au monde dans lequel nous voulons vivre et le type de relations que nous voulons construire avec les groupes en luttes.

Une interrogation sur les concepts et les expériences liées à l’appartenance

Un des points des débats qui a émergé en interaction avec ces révolutions est celui de l’appartenance, par exemple par le sentiment retrouvé de dignité d’être arabe. Ce constat a été partagé ou non à différents niveaux. Alors que certains (re)découvrait une fierté d’être arabe face à l’intériorisation de la représentation dominante et la perception des opportunités pratiques qu’ouvrent ces révoltes, d’autres se confrontaient par exemple à une dimension arabe non-choisie, face à une croyance et à une pratique islamique choisie.
Mais le fait d’être touché-e par ces processus révolutionnaire s’alimentait de diverses sources, et l’enthousiasme dépassait la question de l’arabité pour se fixer sur la jeunesse, les femmes, les étudiants…tant de dimensions par lesquelles nous nous sommes senti-e-s attaché-e-s à ces mouvements populaires. A partir de là, nous ne voyons pas comment demander à nos amis arabes et/ou musulmans de s’excuser pour ressentir cet attachement et cette dignité.

Bien sûr nous prenons en compte les risques des conceptions identitaires, inscrites dans les concepts d’ethnie, de solidarité tribale et recourant à des processus d’homogénéisation des populations.

Dans le cadre de notre engagement pour la Palestine, nous avons saisis les dangers de ces discours, qui peuvent cautionner la vision sioniste niant l’existence du peuple palestinien en l’amalgamant avec tous les arabes alentours. Les expulser ne serait alors que les faire changer de maison dans un espace identique culturellement. Or le peuple palestinien a affirmé l’autonomie de sa lutte aussi bien contre la politique coloniale sioniste que contre les tentatives expansionnistes des gouvernements arabes.

Un autre risque de la conception identitaire serait de s’enfermer chacun dans sa petite boite identitaire, quitte à assumer celle de rejetons de l’impérialisme. Au-delà de ces appartenances, nous sommes des jeunes, des étudiants, des travailleurs, des militants, des potes pour nos potes, des conjoint-e-s pour nos ami-e-s, des musicien-nes ou des peintres, des sportif-ve-s, des feignant-e-s, des quoi que ce soit que nous voulons être.

Nous sommes aussi les événements qui nous ont traversés. Comment expliquer l’importance de l’impact des révolutions arabes sur nos vies ? Parfois les explications les plus simples sont les meilleures : en tant que jeunes, qu’avons-nous vécu comme événement politique de grande ampleur, émancipateur et victorieux ? Le 11 septembre, les guerres d’Afghanistan et d’Irak… Bien sûr de nombreuses révoltes et mouvements ont existé, certains ont obtenus des avancées non négligeables, en Amérique Latine par exemple. Trop jeunes pour la chute du mur de Berlin, la seule « victoire » dont on nous rabâche en France l’existence dans une nostalgie qui cache mal la propagande est celle de l’équipe de France de foot en 98.

Les révolutions arabes semblent être en passe, si elles se poursuivent, s’étendent et que nous rentrons en relation avec elles, de devenir une référence générationelle.

Mais ces mouvements touchent nos sociétés de façon plus vive que celles se déroulant en Bolivie ou au Venezuela. Si la présence de millions d’arabes en France a un sens, c’est non seulement parce qu’elle peut être identifiée à une culture, à un espace géographique actuellement sous la domination impérialiste des pays où nous habitons, mais aussi parce que le fait d’être arabe correspond à une position dans un rapport de domination, ici en Europe. Il ne s’agit plus ici d’appartenance à une ethnicité ou au mythe d’un même sang, mais de l’expérience, objective et subjective, d’une oppression raciste. Dans ce cadre le fait d’être arabe est quelque chose de très palpable, tout comme le fait d’être femme ou homosexuel-le ne se réduit pas à un sexe ou à une orientation sexuelle. Les expériences d’oppression, de discrimination, mais aussi d’émancipation et de lutte, fondent cette appartenance.

Quelles perspectives de solidarités ?

En même temps que ces événements nous permettent d’en apprendre sur qui nous sommes, ils ouvrent une interrogation sur notre posture de solidarité. A la suite des constats précédents, quel rôle pour les militants de solidarité dans nos sociétés impérialistes ?

Car en parallèle à la question des expériences liées à l’identité arabe et/ou musulmane, le positionnement et l’implication des non arabes et des non musulmans se posaient également. Là aussi le risque devient flagrant quand on cherche à nous imposer un débat sur l’identité nationale toute tournée vers son drapeau.

Alors que Génération Palestine se perçoit comme construisant une identité européenne, moins par idéal que par pratique militante. Nous refusons de mettre une ligne de démarcation entre ceux d’entre nous qui serait Arabes et d’autres qui seraient Européens. Nous nous sommes construits en nous pensant comme de fait Européens, d’origines et d’expériences diverses et variées.

Si nous ne divisons pas également les méfaits et la violence du capitalisme dans les différentes parties du monde, l’intégrant dans un même système d’exploitation des populations, de la nature et du vivant en général, si nous prenons acte de l’oppression qu’il instaure dans nos sociétés, si par là même nous nous identifions sans problème à de multiples révoltes à travers le monde, nous restons conscients qu’entre nous, certains auront plus de difficultés à trouver un boulot ou un appartement, ne subiront pas les mêmes contrôles policiers etc… En dépit de la communauté de valeurs que nous tentons de faire vivre dans nos pratiques, le système capitaliste et raciste existant aujourd’hui dans nos sociétés fait émerger des différences, des (dés)avantages distribués selon l’appartenance réelle ou supposée à certains groupes discriminés. Ces tendances se retrouvent également au sein de notre groupe, qui n’est pas étranger à toute logique de dominations internes. C’est à partir de ces différences objectives au sein de multiples rapports d’oppression que nous vivons notre engagement politique, et non par la focalisation sur un unique rapport de domination (coloniale, de classe, raciste, sexiste, homophobe…)

Au-delà de ces positions, à la fois personnelles et collectives, reste nos inscriptions dans les sociétés capitalistes néo-coloniales. C’est aussi en partant de ces avantages objectifs que nous pourrons clarifier nos cadres politiques et nos rôles militants.

Tout d’abord il s’agit de prendre acte de notre positionnement dans le rapport de domination impérialiste : celui d’opposants internes, mais récepteurs d’avantages structurels dûs à notre vie dans nos sociétés. Notre énergie et notre pétrole à bas coût reste dépendant de la soumission des populations du sud. Il ne s’agit pas de puiser l’engagement dans la culpabilité, mais de faire le point sur notre position, et conséquemment sur nos rôles potentiels.

Finalement il s’agit peut être pour nous de retourner la relation de solidarité : nous soutenons moins les Palestiniens, les Afghans, les Irakiens, qu’ils nous soutiennent dans la lutte contre l’impérialisme. Qui fait peser le plus lourd coût aux puissances néo-coloniales, au prix d’immenses souffrances, si ce n’est ces peuples en lutte depuis 10 ans ? Le mouvement contre la guerre du Vietnam a mis 6 ans pour exister aux USA, et il n’y avait pas eu de manifestations massives à son commencement. 10 ans après les manifestations contre l’invasion d’Irak, le constat est dur.

A la lumière des révolutions arabes, de ce qu’elles nous poussent à apprendre à réinterroger, nos actions peuvent se tourner vers nos sociétés, nos lieux de vie et de luttes respectifs pour rendre concrètes ces envies de mobilisation qu’ont fait émerger les révoltes arabes. Conscients du rôle impérialiste que jouent nos États, la déclaration de solidarité « avec » parait creuse et vaine. Alors que la contre-révolution s’organise, militairement ou électoralement, notre engagement au cœur des puissances impérialistes peut se baser sur l’idée d’une solidarité « entre » cernant avec précision ces rôles, encore à définir.

En sachant que le camp impérialiste ne va pas laisser des peuples s’émanciper de sa domination, la participation aux contre-révolutions est déjà mise en place par nos gouvernements. Reste une lutte de sens autour des révoltes et un rapport de forces quant aux réactions impérialistes. À partir de nos positionnements, de nos réalités et de nos expériences, construisons les moyens de peser dans ce rapport de forces dans lequel se joue l’avenir de la région méditerranéenne et plus largement du système d’oppression dans lequel nous vivons et luttons.

Dans ce cadre là, le sujet principal de notre engagement, de nos actions et de nos projets reste la Palestine. Ce sont des voyages en Palestine et les questions relatives à cette cause qui nous ont forgé en tant que militants de solidarité internationale et comme association. Surtout, c’est en Palestine, de part et d’autre du mur, que sont nos partenaires Palestiniens et les individus, groupes, mouvements avec qui nous construisons des relations et notre engagement. Si ces révoltes ont incité à prendre en compte les mouvements populaires dans la région, c’est l’occasion pour nous de mieux ancrer nos actions, à la fois en Palestine et dans nos sociétés, mais aussi dans le cadre plus large des luttes actuelles.

En hommage à l’espoir soulevé par les peuples tunisiens et égyptiens.

En mémoire des martyrs de toutes ces révoltes, particulièrement en Libye.

Pour que naissent des Intifadas tout autour de la Méditerranée.

Des militants de Génération Palestine Lyon

gplyon69 arobase gmail.com

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