Le 29 avril 2005, un rassemblement régional a été appelé par des syndicalistes à l’entrée de l’hôpital de Vienne pour demander des moyens au ministre de l’époque, Monsieur Douste-Blazy venu en visite. Marc Auray, dirigeant Syndical CGT à l’hôpital du Vinatier, avait garé un véhicule sono à l’endroit où les personnes des renseignements généraux l’avaient demandé. Cependant, des force de police entrent dans l’hôpital et exigent le retrait du véhicule sono.
Marc Auray tente de négocier, il est bousculé, renversé à terre et menotté, puis traîné derrière des bâtiments… Les manifestants interpellent alors les policiers et après discussion, Marc Auray est « démenotté » et fait partie comme prévu de la délégation reçue une demi-heure plus tard par le ministre. Marc Auray aura des blessures physiques constatées aussitôt après par un mèdecin.
C’est pourtant Marc Auray qui est convoqué devant le tribunal correctionnel de Vienne, 16, place Charles De Gaulle, ce vendredi 22 septembre à 8h30 et est accusé d’injures et violences envers les forces de police ! Il risque une condamnation, il risque son emploi !
L’activité syndicale et le droit de manifester ne doivent souffrir d’aucune discrimination !
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