Comme toujours, on voit les priorités des partis de gauche qui se prétendent « alliés » des luttes sociales. Leur rapidité et unanimité pour condamner la « violence » de quelques tags par rapport à leur cynisme et leur indifférence aux milliers d’expulsé.es et de mal-logé.es chaque année, ça en dit long.
Rappelons-le, la violence c’est de dormir à la rue. La violence c’est d’habiter dans des lieux insalubres, froids surpeuplés. La violence c’est de pas savoir où on va dormir le lendemain. La violence c’est de pas manger à sa faim. La violence c’est les flics qui cassent les portes des logements, tabassent, expulsent, contrôlent, enferment, déportent... Ces mêmes flics auprès desquels Bruno Bernard va pleurer en portant plainte.
La violence c’est de pas se sentir en sécurité chez soi. Les expulsions de squats font ressentir cette insécurité quotidiennement pour des centaines de personnes à Lyon. Si maintenant Bruno Bernard ressent aussi cette insécurité, cher pour sa gueule. Si ça le pèse trop et que ça l’empêche de dormir tranquille, une solution : plus aucune expulsion, laisser les autres aussi dormir tranquille. C’est pourtant simple, il suffit de pas appeler les flics.
En tout cas, la menace tient toujours : à la prochaine expulsion par la Métropole de Lyon ou par Grand Lyon Habitat, l’adresse sera diffusée.
Précision pour Grégory Doucet : on a beaucoup d’info personnelles sur toi aussi, donc c’est pareil en cas d’expulsions par la Mairie de Lyon.
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