Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

 René Binamé aime la chansonnette punk et les ritournelles, la musique incisive et les paroles subversives.
René Binamé accumule les concerts dans les grandes villes et les petits villages.
René Binamé embrasse son amour sans lacher son fusil.
René Binamé juxtapose et superpose les mélodies fluettes et les murs de guitares.
René Binamé n’aime pas le capitalisme, il n’aime pas être réduit au travail, il n’aime pas être soumis à l’argent.
Un groupe qui ose reprendre toutes les chansons révolutionnaires du patrimoine populaire, sans dieu.
Un groupe qui préfère retourner la terre, manier la truelle le ciseau le laser, faire l’amour au bord de la rivière, gambader dans la bruyère...
Un groupe qui aime le pogo convivial, tendre, chaloupé, langoureux, pas le pogo bobo.
Un groupe qui est sur tous les fronts...

 Hainemis d’etats
"Détention"... "Domination"... "Ou va-t-on ?"... ce sont quelques uns des morceaux du groupe, qui avait déjà fait un tabac à l’Insoleuse.

 Toujours rien
Autre groupe subversif de Saint-Étienne, qui sera parmi nous le 11 avril pour cette soirée de fête au Boulon.

Nous remercions tous les groupes, peut-être une dizaine, qui s’étaient proposés pour venir jouer gratuitement pour la Caisse de Solidarité en faveur des inculpé(e)s. Nous aurons une prochaine d’occasion de les entendre lors d’une autre soirée du Taser fest. Nous remercions aussi toutes les personnes qui se démènent pour que ce Taser puisse avoir lieu.

Le « Taser festival 2008 » se déroule en 3 soirs de fête séparés :

• la première soirée en 2008 a eu lieu au Rail le vendredi 1^er février,
• le deuxième soir de fête a lieu au Boulon le vendredi 11 avril,
• le troisième est prévu en septembre,
  pour ne pas se taire.

Ne laissons pas tomber les personnes qui subissent la répression actuelle !

Soutenons les inculpé-e-s (manifestations, syndicalisme, manifestive, révoltes des quartiers, antipub, anti-cpe, université, refus fichage ADN, etc...). Les exactions policières seront toujours plus fortes si nous restons divisé-e-s. L’augmentation du nombre de procès entraîne des frais de justice de plus en plus élevés. C’est pourquoi, sur l’agglomération de Lyon une « Caisse de solidarité » a été créée pour les luttes présentes et à venir.

La solidarité est un moteur essentiel de la lutte que chaque contribution aidera à faire exister !