En pratique, cela signifie qu’il y a trois douches communes sans serviettes ni portes pour une trentaine de personnes. Cela signifie aussi que nos nuits sont rythmées par les pleurs des bébés des uns ou les ronflements des autres. Nous étions chez nous et tout s’est effondré en quelques heures. Au-delà d’avoir tout perdu, le silence des institutions résonnent violemment en nous. Nous ne le comprenons pas.
Aucun suivi n’est effectué, nous devons batailler pour avoir un rendez-vous avec les divers services publics et, surtout, nous sommes TOUJOURS à l’initiative de ceux-ci. L’immeuble a brûlé, nos vies avec et nous voilà laissés dans un gymnase froid et lointain sans aucune solution. Même les journalistes sont interdits d’accès, accentuant le silence quant à notre situation.
Néanmoins, depuis peu certain.e.s d’entre nous se voient proposer des appartements par la SOGEM, ou d’autres agences. Mais, la contre-partie pour ce relogement est de présenter des garanties lambda, exigées par l’ensemble des propriétaires.
>17 mai - Soirée de soutien un toit pour toustes à l’Amicale

Le 17 mai on organise à l’Amicale une soirée de soutien aux personnes à la rue et aux collectifs qui luttent pour le droit au logement.
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