La commission d’enquête populaire contre les violences policières et la répression a été constituée par un ensemble d’individu-es, syndicats, comités, associations, collectifs afin de constituer un dossier rendant visible la violence d’État.
Dernier avatar d’une violence d’État de plus en plus étendue, ce traitement judiciaire éclaire le système répressif dans son ensemble : une justice d’abattage et brutale, résultant du choix fréquent de la procédure de comparution immédiate, mais également une justice partiale, et pour tout dire une justice politique, suivant servilement les directives gouvernementales. Au terme de cette enquête, comment ne pas se demander si c’est Macron qui préside le tribunal correctionnel de Lyon ?
>Violences policières, l’escalade ?
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Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
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