La commission d’enquête populaire contre les violences policières et la répression a été constituée par un ensemble d’individu-es, syndicats, comités, associations, collectifs afin de constituer un dossier rendant visible la violence d’État.
Dernier avatar d’une violence d’État de plus en plus étendue, ce traitement judiciaire éclaire le système répressif dans son ensemble : une justice d’abattage et brutale, résultant du choix fréquent de la procédure de comparution immédiate, mais également une justice partiale, et pour tout dire une justice politique, suivant servilement les directives gouvernementales. Au terme de cette enquête, comment ne pas se demander si c’est Macron qui préside le tribunal correctionnel de Lyon ?
>Les hélicos de police sur le banc des accusés

Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur devra s’expliquer devant le Conseil d’État. Il affirme ne pas enregistrer les images prises depuis le ciel, en dépit des preuves accumulées par le Comité.
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