Emilio a été extradé en France hier. Il a été transféré à Gap pour l’audition/interrogatoire et a été emmené à la prison d’Aix-Luynes (Aix-En-Provence) pour une détention provisoire, dans l’attente du procès.
Ils avaient déjà clairement décidé de ne pas lui accorder de mesure alternative. Une punition de plus.
L’avocat est en train d’étudier les possibilités d’appel.
Le numéro d’écrou (code d’identification) nécessaire pour écrire aux détenus dans les prisons françaises sera connu lundi. En attendant -théoriquement- jusqu’à lundi on peut écrire directement à son nom. Les télégrammes ne peuvent pas être envoyés dans les prisons françaises.
Ils ont décidé de l’éloigner du Val de Suse, de la frontière, de Gap, de Briançon, de l’éloigner de ses proches et de la forte solidarité présente sur ce territoire. Comme ils l’ont fait à l’époque avec Eleonora, Théo et Bastien, arrêtés pour aide à l’immigration clandestine dans la journée du 22 avril 2018 et transférés de Gap à Marseille pour « raisons de sécurité » après l’appel à une manifestation sous la prison.
>Contre le business de l’enfermement et les centres de rétention, en mai, fais ce qu’il te plaît !
Contres les frontières et l’enfermement, nous appelons à un mois d’actions décentralisées et autonomes contre le business des Centres de rétentions administrative (CRA). Nous invitons toustes celleux qui se reconnaissent dans cet appel à attaquer à leur manière les cibles de leur choix !
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