Une soirée en soutien aux soulèvements révolutionnaires en Iran

 19h00 : Projection du film Writting on the city de Keywan Karimi

 20h00 : Présentation & discussion : Ecrire la résistance : L’écriture et le graphisme dans les soulèvements iraniens.

 21h00 : Repas iranien

Entrée Prix libre

Le soulèvement iranien suite à la mort de Mahsa Amini, cet automne et au début de l’hiver, a eu beaucoup de répercussions dans les médias en France. Les informations étaient partout et tout le monde s’accordait pour souligner le courage et la persévérance de ce peuple bravant la dictature religieuse. Et puis le temps médiatique est passé, et petit à petit ce qu’y se déroule en Iran ne devient plus qu’une brève dans un journal un jour de grande mobilisation. Mais le peuple iranien, rythmé par les cérémonies de deuil notamment, continue de prendre la rue.

À l’étranger, les partisans du Shah prennent une place importante dans ce soulèvement, comme si ce qu’il s’est passé dans les années 70 avait été oublié, comme si l’histoire n’avait pas existée. Et pour que l’histoire ne se répète pas, il faut en parler.

Depuis la révolution de 1979, l’Iran à travers ses différents mouvements de résistance, entretient une histoire riche de productions graphiques autant dans la rue, avec les graffitis, qu’à travers les affiches et les tracts. La multiplication et l’envahissement de ces écritures urbaines sera telle qu’elle pariticipera à la chute du régime du Shah, faisant dire au réalisateur Keywan Karimi « que le shah mourut sous les bombes de peintures ». Cette soirée sera l’occasion pour nous de parler des formes insurrectionnelles contemporaines qui ont émergé avec le soulèvement en cours.

Même si nous sommes dans une séquence politique et sociale bien particulière en France, que depuis maintenant des semaines nous nous soulevons ici aussi, il nous paraît important de se faire l’écho de ce qu’il se passe à l’autre bout du monde, pour mieux comprendre, faire des liens et créer de la solidarité à travers les frontières.