Reprendre les ronds-points
Mardi 26 mars, en début de soirée, une action était organisée au niveau du péage de TEO. 60 gilets jaunes se sont donnés rendez-vous a proximité. La rumeur annonçait que Gérard Collomb (et même Castaner !) devait venir voir les employés et la direction du péage. Comme TEO avait été une place forte du mouvement à Lyon, les gj envisageaient de rendre une petite visite à l’ancien ministre macroniste.
Sur place, pas mal de flics sont présents (ainsi que les renseignements territoriaux) et les gj se tâtent. L’action ne va-t-elle pas avortée sous la pression policière. Après un peu d’attente et quelques éclaireurs envoyés, des effectifs de police commencent à lever le camp et les gilets,jaunes tentent leur chance. Ils arrivent groupés sur les lieux du racket. Un policier, gazeuse à la main, s’approche pour parlementer. Finalement la police choisit de ne pas empêcher l’action (« vu le nombre que vous êtes, on va vous laissez faire, soyez prudents et mettez tous vos gilets ») et très vite les gj se répandent sur tout le péage, levant les barrières, schotchant les caméras sous les acclamations sonores des automobiles.
(Selon les chiffres de Bercy, les radars détruits ou endommagés représentent un manque à gagner au niveau des ammendes de 660 millions d’euros. Chapeau bas, les gilets jaunes !)
Balances
Ce même mardi, trois gilets jaunes ont été interpellés et placés en garde-à-vue. Tout remonte au matin du 26 janvier, à l’occasion de l’acte XI. Des employés de la métropole de Lyon (espaces verts) découvrent des bouteilles incendiaires planquées Place Antonin-Poncet. Dans un esprtit pas très gilet jaune, ils préviennent la police. Une enquête est ouverte par la cellule d’enquête lyonnaise dédiée aux gilets jaunes (créée le 7 janvier) [1].
La police scientifique et technique pavient à identifier des empreintes digitales et de l’ADN sur le scotch et les bouteilles. Trois individus sont alors identifiés : deux hommes et une femme.
Après leur gardav’, tout va très vite : la femme va passer en maison de justice et du droit. Les deux hommes sont passés mercredi en comparution immédiate. L’un d’eux a demandé un délai pour préparer sa défense et les deux gilets jaunes ont été incarcérés par les juges en attendant leur procès qui se tiendra dans quelques semaines (le 19 avril).
Depuis le début du mouvement, 4 personnes (au moins) ont été incarcéré dans le cadre du mouvement des gilets jaunes.
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