Tout a commencé le jour de l’anniversaire de la convention des droits de l’enfant. Celle qui garantit comme la constitution française, un logement et un accès à l’éducation pour tous les enfants. Ce jour-là, face à la mobilisation, le préfet Carenco arborait de belles promesses.
Trois semaines plus tard, le constat est amer : moins de 20 familles ont été relogées. Et il faut voir les relogements proposés : une famille a été dirigée vers un foyer à Charbonnières mais l’entrée était fermée « pour travaux ». Une autre s’est retrouvée dans une pièce unique et vide. On est loin des promesses d’un relogement global près des écoles.
Bref face au foutage de gueule préfectoral, un grand campement est organisé ce mercredi 10 décembre dès 18h30 devant la préfecture.
Rendez vous au square Delestraint, sur le cours de la Liberté à Lyon 3e. Apportez vos tentes.
Pendant ce temps-là, les gymnases des écoles (parmi lesquelles les écoles Michel Servet et Victor Hugo dans le 1er, Painlevé dans le 3e, Gilbert Dru dans le 7e et d’autres à Vaulx-en-Velin...) accueillent toujours certaines familles pour la nuit. Mais ce n’est pas tenable longtemps car tous le matins elles doivent déménager tôt.
Pendant ce temps-là, le 115 est toujours saturé, un mouvement de grève a d’ailleurs été suivi nationalement aujourd’hui au numéro d’urgence en signe « d’ultime alerte face au silence gouvernemental sur la crise de l’hébergement ».
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