Cette causerie s’inscrit indirectement dans la continuité de notre série de causeries sur le militantisme. Après avoir parlé de répression en manifestation, de violence et de non-violence, nous souhaiterions parler de l’adversité dans le militantisme. Le contexte politique actuelle, par sa polarisation amène à des rapports de plus en plus conflictuelles lorsqu’il s’agit de porter des idées politiques contradictoires dans l’espace public. Qu’il s’agisse de désaccords au sein du corps politique de gauche (avec l’implosion du NFP par exemple) ou avec les organisations adverses plus conservatrices (criminalisation des idées progressistes, …), la violence des rapport s’est depuis quelques années intensifiée.
On peut être tenter de se dire qu’il ne faut pas discuter et échanger avec les personnalités qui portent des idées/ projets politiques opposé.es aux nôtres. Cependant, la convention citoyenne pour le climat ou le mouvement des gilets jaune nous ont prouvé que des individus qui sont initialement politiquement opposés sont capable de s’organiser pour proposer une vision politique commune ET désirable. Et ce, quelque soit les failles de ces initiatives.
Par ailleurs, l’actualité médiatique autours de X (ex Twitter) qui provoque une grosse vague de départs de la plate forme, vient poser la question du choix du champs de bataille sur lequel porter les idées progressistes. Doit on aller chez l’adversaire politique pour propager ses idées, quel qu’en soit le prix à payer, ou doit on passer uniquement par nos canaux indépendants ?
Enfin, la banalisation des idées et des comportements d’extrême droite ont rapidement amené le sujet de la différenciation des « adversaires politiques » des « ennemis politiques ». Comment défini-t-on un « ennemi » politique et quel stratégie adopter face à elleux ?
C’est donc de tous ces questionnement que nous souhaiterions discuter avec vous ce lundi 24 février 2025 aux Clameurs !
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