Comité de mobilisation contre la précarité et la répression syndicale à l’université Lyon 2

876 visites

A Lyon II, comme ailleurs, malgré la répression syndicale acharnée du Président, face à la précarité, la nécessité est toujours de lutter !
Rendez-vous jeudi 9 Octobre à 12h sur le campus de Bron en Z012 !

Après la condamnation de deux militant-e-s de Solidaires Etudiant-e-s Lyon à 3 et 6 mois de prison avec sursis et plus de 4000 euros de dommages et intérêts pour deux agents du personnel de sécurité incendie de l’université et deux agents de la B.A.C., le président de l’université s’acharne.

Après l’intervention violente des forces de "l’ordre" sur les campus l’an passé sur demande du Président afin de réprimer les étudiant-e-s et personnels précaires luttant contre la loi Fioraso et les restrictions budgétaires. Après une condamnation de justice la répression était déjà lourde. Du moins, c’est ce que l’on aurait pu croire. Mais à l’évidence non. Non, le président s’acharne contre les militant-e-s syndicalistes de Solidaires étudiant-e-s en les convoquant désormais en commission disciplinaire le 20 octobre prochain pour « atteinte à l’ordre et entrave au fonctionnement institutionnel de l’établissement ».

Jusqu’à présent cachée derrière ses agents - finalement seuls (avec les agents de la B.A.C) à se porter partie civile au procès- la présidence de l’université ne veut laisser aucune ambiguïté : c’est bien Jean-Luc Mayaud, le président, qui fait poursuivre nos camarades en conseil de discipline et il assume parfaitement la répression syndicale.

Dès lors, Il ne sert pas à grand chose de s’attarder très longtemps ici sur les "faits". Prison avec sursis, lourdes condamnations financières, et maintenant quoi ? Exclusion de l’université ? Interdiction de poursuite d’études supérieures pendant 5 ans ? Pour un envahissement de bâtiment ? Parce que le président avait peur de venir assumer - devant ceux qui sont touché-e-s -les conséquences de sa politique qui dégradent concrètement les conditions d’études, de travail et de vie pour la majorité ?

N’hésitons pas à le répéter, la répression n’aura pas frappé au hasard.
Les condamné-e-s sont deux militant-e-s de lutte connu-e-s pour leur activité syndicale des services de l’université. Myriam était secrétaire de section syndicale et Vincent élu au conseil d’administration.
Ainsi, l’université laisse soi disant d’une main le "droit de s’exprimer" par le seul biais des élections et de leurs "délégués" supposément représentatifs. Mais dès que ces élus ne sont pas assez dociles. Elle n’hésite alors pas à bafouer sa pseudo-démocratie et entend faire exclure de l’université celles et ceux qui luttent.

L’objectif ici est de faire un "exemple" et de tenter un retour à la normale. La normale ? Les restrictions budgétaires, l’annihilation du droit à la parole des étudiants. La prévention de toute forme de contestation possible.

Le retour au calme pour appliquer toutes les réformes offrant l’université sur un plateau d’argent au patronat.
Nous refusons ce retour à la "normale", à ce quotidien qui nous refuse tout avenir ! La preuve nous en a été donnée : il nous est impossible de faire entendre notre voix par les instances officielles et leur illusion de démocratie.

Leurs instances dites représentatives sont en effet, de telle manière organisées, que les intérêts de la majorité, n’y soient absolument pas représentés. A présent, il est nécessaire pour que les choses changent de s’organiser par nous-mêmes.

Le 21 novembre, c’était une centaine de personnes qui s’était réunie pour protester contre la politique parfaitement assumée de la présidence qui dégrade les conditions d’existence de la majorité des étudiant-e-s et personnel de l’université en appliquant coupes budgétaires et lois poussant toujours plus à la casse de l’université ainsi que de nos conditions de vie.

Leur acharnement contre nos deux camarades ne prouve rien de plus que leur peur de voir un mouvement renaître des cendres du premier. Ils ont parfaitement conscience de l’équilibre fragile sur lequel repose leur pouvoir, équilibre qui a faillit vaciller l’année dernière...

Ils ont raison de trembler, car nous n’abandonnerons pas !
La lutte reste pour nous et pour tous ceux et celles qui souffrent de ces conditions d’études et de vie toujours plus détériorée, la seule solution valable et envisageable !

Tous et toutes ensemble, organisons nous sans attendre pour se lever contre la répression du mouvement étudiant et syndical, pour la poursuite de lutte contre la privatisation de l’université et la marchandisation de nos savoirs !
Rassemblons nous tous et toutes en comité de mobilisation Jeudi 9 octobre à 12h.

Plus que jamais uni-e-s face à la répression et aux attaques de l’Etat contre la dégradation de nos conditions de vie et d’étude !

COMITE DE MOBILISATION CONTRE LA REPRESSION
Jeudi 9 Octobre à 12h sur le campus de Bron en Z012

Groupes associés à l'article

Solidaires Etudiant-e-s Lyon - Syndicat de lutte (ex-FSE)

  • solidairesetudianteslyon[at]gmail[point]com
  • Autres infos : Blog : fselyon.wordpress.com Facebook : solidairesetudianteslyon
jeudi 9 octobre 2014

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info

Derniers articles du groupe « Solidaires Etudiant-e-s Lyon - Syndicat de lutte (ex-FSE) » :

› Tous les articles "Solidaires Etudiant-e-s Lyon - Syndicat de lutte (ex-FSE)"