Au cours de cette semaine, dans un contexte particulièrement tendu de répression du mouvement social, plus de 280 personnes luttant contre la politique injuste du gouvernement, ont été arrêtées à Lyon et placées en garde-à-vue. Nous tenons aussi à dénoncer les nombreuses provocations de l’extrême-droite qui ont atteint aujourd’hui, vendredi 22 octobre 2010, leur apogée.
La répression extrême, dont ce mouvement social est la cible, a pris de nombreuses formes : arrestations, violentes et systématiques sans preuves probantes, tirs de lacrymogènes ou de balles de flashball, utilisations d’outils policiers disproportionnés : GIPN, lances à eau, hélicoptères, transformation de la place Bellecour en antichambre de garde-à-vue... Cette répression est inédite pour un mouvement social et inacceptable.
Aujourd’hui, la préfecture, non contente d’avoir transformé la presqu’île de Lyon en zone de guerre et de non-droit, nous ressort l’épouvantail anarchiste pour stigmatiser les personnes luttant pour leur avenir, après avoir utilisé celui du jeune de banlieue.
Nous exigeons aujourd’hui la libération, sans condition et sans poursuite, de l’intégralité des victimes de la répression policière. Nous ne saurons tolérer que l’Etat français enferme ceux qui luttent et résistent. Nous nous insurgeons également contre le matraquage médiatique dont cette lutte, et la ville de Lyon en particulier, est la cible.
Libération immédiate de nos camarades !
Notre détermination est
plus forte que votre répression !
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