Malgré les fermetures administratives, les diffamations, le vote à bulletin secret organisé par la présidence autour d’une question fallacieuse dont les deux termes signifiaient la fin de la grève, vote boycotté par la majeure partie des étudiants, malgrè le refus de la présidence de laisser les étudiants tenir leurs assemblées générales, et malgrè la direction de l’UNEF, les étudiants ont réussi à se rassembler et à s’organiser ce lundi 3 décembre.
Une AG a pu se tenir à Bron, et a rassemblé plus de 700 étudiant.es, plus d’une heure en retard malgrè les conditions difficiles. La continuation de la grève a été voté à plus de 95%, de même que le maintien du blocage, des piquets de grève et de l’occupation de l’université à 555 voix après un vote à bulletin secret organisé par l’AG, seule légitime.
Sur les Quais, l’interdiction faite par la présidence de tenir une AG a abouti au blocage du vote à bulletin secret par les étudiants mobilisés, pour revendiquer une salle pour se réunir. Des vigiles privés sont intervenus, tandis qu’une minorité d’étudiant.es violent.es ont été laissé.es par la présidence tenter de forcer le barrage. Présidence qui a été jusqu’à appeler la police pour faire respecter sa curieuse conception de la démocratie.
Nous condamnons ces atteintes au droit fondamental de se réunir.
Considérant que la présidence de l’université, largement discréditée, n’hésitera plus à employer tous les moyens pour mater la grève étudiante, nous condamnons par avance toute future intervention policière sur les campus pour évacuer les grévistes. Nous répondrons à toute attaque de ce type par un appel à la grève de tous les acteurs de l’université et de leurs organisations, personnels et étudiants, jusqu’à ce que des conditions véritablement démocratiques soient établies, permettant la poursuite de la lutte.
Notre priorité est l’extension de la lutte. Nous appelons les étudiants à participer massivement aux manifestations du mardi à 14h place Bellecour, et de jeudi à à 13h place Bellecour également, au côté des personnels, des chercheur.es, des lycéen.nes et des salarié.es.
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