La France est confinée. « Confinée » dans le vocabulaire du gouvernement, ça veut dire que l’on ne peut pas voir ses proches, on ne peut pas aller à la salle de sport et au bistrot. Tout ça est bien normal, il nous faut éviter les contacts un maximum afin d’endiguer l’épidémie. Mais « confinée », ça veut aussi dire... aller au boulot ! En effet, les travailleuses et les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler doivent dans la majorité des boîtes continuer à bosser, donc à prendre les transports en commun, et partager le lieu de travail avec souvent des centaines d’autres. C’est l’équilibre entre arrêt de l’épidémie et maintien des profits des capitalistes que le gouvernement a trouvé.
Des mesures coercitives
Il faudra donc maintenant montrer une attestation pour prouver qu’on a le droit d’être dans la rue. Dès maintenant, la police et les gendarmes patrouillent. Mais on observe déjà que leurs comportements ne sont pas les mêmes partout ! Comme en temps normal, ils privilégient le harcèlement dans les quartiers pauvres, où vivent les travailleuses et les travailleurs, souvent racisé⋅es. Ca ne semble pas être le plus efficace, quand on sait que des familles doivent s’entasser dans des petits appartements, quand des dizaines de milliers de personnes dorment dans la rue, quand les prisons sont surpeuplées !
>Discussion sur le communisme libertaire le 26 avril à la Plume Noire

Dans le cadre du Printemps Libertaire, L’Union Communiste Libertaire Lyon vous invite à une discussion autour du communisme libertaire : Anarchisme ? Communisme ? Et si on prenait le meilleur des deux ! Rendez-vous le samedi 26 avril à 17h à la librairie la Plume Noire !
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