Voilà plus d’une année qu’ils tiennent bon dans ce bâtiment toulousain réquisitionné en avril 2011, multipliant les initiatives et les ouvertures de lieux : le Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion (CREA) n’a pas fini d’emmerder les autorités du coin. Mieux, ils entendent bien faire boule de neige. De l’intérieur, décryptage d’une belle expérience autogestionnaire
C’est un centre social autogéré. C’est gravé en gros sur la façade. Avec autogéré dedans, mais aussi social. Mais ça ne veut pas dire qu’à l’intérieur, il y a des travailleurs sociaux. Bien au contraire. Ici, on lutte pour que l’entraide et le partage ne soient pas marqués de cette distance qu’impose forcément le statut de salarié dans le social. De la hiérarchie posée de facto par une quelconque démarche humanitaire ou sociale, avec charité et bien-pensance en embuscade. Non. Ici, c’est en tant que précaire qu’on s’adresse à des précaires. Avec la proximité du café bu ensemble, crotte dans le coin de l’œil et gueule de bois
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