Dans ce pays ruiné par les privatisations et les politiques d’austérité imposées après le démantèlement de l’URSS, dans ce pays en proie à la crise, où le chômage et la misère côtoient le luxe insolent des « oligarques » qui pillent l’économie nationale, le mouvement de Maïdan a pu être interprété par les uns comme une révolte pro-européenne, par les autres comme un mouvement nationaliste, voire fascisant.
À présent, la sécession de la Crimée suivie de son rattachement à la Russie, et plus récemment les mouvements pro-russes dans l’est du pays, semblent exacerber les risques de guerre civile et de partition du pays, voire d’affrontement ouvert entre les puissances qui se déchirent l’Ukraine.
Les Ukrainiens semblent n’avoir pas le choix : la Russie ou « l’Europe » et « l’Occident », autrement dit la dictature des oligarques du Kremlin ou celle de nos bons vieux trusts français, allemands ou américains.
Pourtant, la lutte des classes reste plus que jamais la seule réponse possible pour les travailleurs, pour en finir avec une situation économique et politique désastreuse. Quelles perspectives les révolutionnaires pourraient-ils apporter aux travailleurs d’Ukraine ? Comment proposer une politique indépendante pour la classe ouvrière, dans la guerre larvée que se mènent Poutine et ses rivaux impérialistes ?
Réunion publique / débat Le jeudi 24 avril à 18H00.
à l’Université Lyon 2 (Quai)
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