Décroissance : entretien avec François Schneider

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Lors de marche (à Decize) plusieurs marcheurs (David, Damien, Hervé, Manu et Stéphane) ont réalisé une « interview » de François Schneider. Parmi les thèmes abordés : la vie pendant la marche , les bagnoles, les états généraux,...

L’interview s’est ensuite transformée en débat.

Merci aux gens (Damien surtout) de http://decroissance.info d’avoir accepté que Rebellyon reproduise http://decroissance.info/Entretien-avec-Francois-Schneider

- Damien : Ma première question c’est : « Comment ça va ? »

- François : Ça va ! c’est super en tout cas d’avoir pu marcher avec 150 personnes après avoir marché 10 mois tout seul. C’est vraiment le gros cadeau. C’est vrai qu’il y a plein de gens qui ont le même but qui vont dans la même direction et en plus il y a le fonctionnement en consensus ou chacun participe de manière spontané... En tout cas on essaie tous de trouver la meilleure décision pour plein de choses et on rêve qu’on peut faire des plein de choses . Cette liste de toutes les visions de la décroissance c’est émouvant, c’est très fort., On se dit souvent qu’on est tout seul mais en fait on l’est pas. Là on le voit, c’est prouvé...

- Damien : Et comment vont les ânesses ?

- François : les ânesses vont bien.... elles broutent .... tout le monde s’occupe d’elles.... plein de caresses aux ânes ... (rire)

- Damien : On sait pas exactement combien de personnes ont participé à la marche. C’est très flou. Peut-être 300 , peut être 500 personnes... Est-ce que tu t’attendais à ça ?

- François : On y avait réfléchis, on pensait qu’il y aurait une trentaine de personnes. D’ailleurs les gens qui nous ont hébergés ont été étonnés. On pensait que ça allait augmenter sur la fin quand même... En tout cas au départ à Lyon il y avait 300 personnes, mais on était 150 pendant toute la journée et 110 le soir. Après c’est descendu peut-être à 60 à certains moments, dans les monts du lyonnais... Mais c’est vrai que c’est impressionnant

- Damien : Et le fait qu’il y ait des enfants, des adolescents, des jeunes, des adultes, des vieux... ? C’est un bon signe pour toi ?

- François : Je pensais qu’il n’y aurait que des retraités, comme on est au mois de juin... Et puis en fait il y a une super énergie ! Mais bon c’est sympa aussi les retraités...

- Manu : Est-ce que des personnes à mobilité réduite ont manifestées leur envie de participer ? Est-ce que ça a été un soucis de voir comment vous pouviez les associer ?

- François : En fait c’est vraiment Thomas qui a organisé tout le truc. Moi j’étais dans ma montagne en train de me débattre dans les chemins avec les ronces et faire des conférences. Je n’ai pas eu de contacts avec des personnes handicapées . Mais il y a quand même Alain qui a l’aide de tout le monde : on porte son sac, on lui prête un vélo. Si ça s’était présenté il aurait fallu réfléchir comment on fait ça. Forcément avec la participation de tout le monde. Mais il y a des choses possibles et impossibles aussi

- Damien : Justement tous ces gens qui vivent sur la marche, pour certains ça fait presque un mois qu’on vit ensemble. Est-ce que tu penses que c’est juste une parenthèse ou c’est un mode de vie qui serait applicable plus généralement ?

- François : Ben c’est applicable ! ( rire...)
En tout cas moi j’adore la vie collective...

- Hervé : ...C’est applicable tout de suite et maintenant ?

- François : On peut le faire . Faut vouloir le faire.

En tout cas le monde se sépare en deux : Il y a des gens qui adorent la collectivité, vivre ensemble. Ils le voient peut-être pour un temps particulier et le reste du temps ils veulent vivent dans leur coin. Il y a des gens qui ne supportent pas la collectivité à n’importe quel moment. Mais si on a envie de vivre ce genre de truc on peut le vivre, quoi. C’est une question d’envie. Et c’est très riche, c’est hyper fort. La plus belle chose c’est de vivre un consensus, quelque chose où il y a une unité dans les objectifs avec plein de gens. Ça fait partie des grands plaisirs ! Enfin je sais pas ce que vous en pensez ?

- Damien : J’ai une question un peu plus acerbe... T’es un peu la « star » de la marche... Est-ce que tu te vois comme un messie ?

- François : Ben oui ! pourquoi ? (explosion de rires)
Non non non. Je ne suis pas un missionnaire... ni un messie ...

- Hervé : En fait moi j’avais une question par rapport à la vie en communauté. Ce qui est vachement formateur pour plein de gens c’est la façon dont on s’organise. C’est déjà chargé de sens... Tu penses quoi de cette manière de vivre ensemble, qui est particulière ?

- François : Au départ ça c’est fait vraiment naturellement. J’avais pas prévu du tout. Je m’étais pas dit on va s’organiser comme ci ou comme ça. C’est sur que j’avais l’expérience de décisions au consensus dans des rencontres internationales. Pour moi ça tombait sous le sens qu’on fasse un cercle et qu’on discute ensemble avec les systèmes de consensus [1] par exemple les signes [2] pour dire qu’on est d’accord au lieu de passer des heures à demander l’avis de tout le monde...

Je trouve que c’est fantastique. Pour moi c’est comme ça que devrait fonctionner toute la société, avec ces systèmes là. Faudrait l’adapter pour que ça marche avec des groupes plus grand qu’une centaine. C’était peut-être pas possible avant mais maintenant ça l’est surement. On est capable d’aller sur la lune... On pourrait faire des systèmes de consensus à un niveau plus large

Pour revenir à la première question : Je crois pas que je sois la star, je me considère au même niveau que les autres. C’est sûr que comme j’ai marché avant, ça m’a mis un peu en avant. Peut être que quand je dis quelque chose je peux plus facilement influencer le groupe mais je crois pas que j’en profite. J’essaie pas d’en profiter. Tout le monde peut donner son avis.

En tout cas je suis pas religieux, voire même l’inverse...

- Damien : C’est quelque chose qu’on nous dit souvent. On nous prend pour un pélerinage vers Compostelle. Et on nous fait la remarque : c’est une procession quasi-religieuse...

- François : Parce que plus personne ne marche maintenant. Il n’ y a plus que les pélerins qui marchent.... Donc dès qu’on est marcheur, on passe forcément pour des pélérins ...

- David : Et « Pélerins pour la décroissance » ça marcherait pas comme idéee ? Après tout, pourquoi pas ?

- François : Non non non.

Non parce que bon déjà « pélerin » ça appèle au truc religieux. Alors qu’au contraire la décroissance c’est une remise en cause de la religion de la croissance. Pour moi il faut pas croire dans autre chose, il faut décroire. Décroitre c’est décroire.

Là au contraire l’objectif c’est de construire quelque chose qui ne soit pas une nouvelle pensée, une nouvelle religion mais une diversité énorme que se construit par tout le monde. Il faut ni convaincre d’une idée, ni d’une idéologie ou ni d’une religion. C’est quelque chose qui doit se construire par tout le monde, d’une manière locale, participative. On ne peut pas convaincre de la décroissance.

Et puis quand on est pelerin on sait où on va... Nous on a des utopies et c’est renouvellé sans cesse. On ne sait pas où on va. Le pélerin lui il sait : il va à St jacques ou je sais pas ou... Là on se fait notre route. On choisit. Chaque jour on peut changer de route si on veut.

- Damien : D’ailleurs tu fais quoi après Magny-cours ?

- François : C’est ouvert encore. Ça dépend de plein de choses. Mais c’est vrai qu’il y a pas mal de discussions. Les gens disent : "On peut pas se quitter comme ça !!!". Enfin moi je me vois pas arriver à Magny-cours avec les trois ânes et que tout le monde parte... Ça va peut-être se passer comme ça, je sais pas !(rires)

Bon là on est en train de discuter de la suite avec les gens qui veulent continuer. De toutes façons il y a des choses qui continueront. Pour moi ce qui serait vraiment important c’est pas de faire comme j’ai fait avant. Fabriquer des espèces de clones de jujube et que tout le monde se baladent de façon similaires...

En tout cas je me suis aperçu avec cette marche, d’une chose vraiment fondamentale et en plus faisable : c’est créer des dynamiques locales, revenir au local. À la limite, traverser la france en faisant du colportage de décroissance c’est peut-être pas ça qu’il faut faire. Il faut pas imiter ça. Par contre le fait d’aller dans les lieux et inviter tout le monde pour des débats et discuter avec tout le monde du fait que 20% de humains consomment 80% des ressources, qu’on fait de la pub pour que ce mode de vie continue de se répandre et en plus que ce mode de vie est croissant, basé sur toujours plus de ressources. Ce truc-là faut se mettre autour d’une table, en discuter et se demander qu’est-ce qu’on fait ensemble, localement. Et là il faut inviter tout le monde. Personne doit être en dehors de cette discussion. Il n’y a pas à dire que telle personne n’a pas a être conviée... Pour moi si on va à Magny-Cours, c’est pour discuter avec les gens là-bas. Faut discuter avec eux. Mais pas pour les convaincre d’arrêter de rouler en rond.

- Stéphane : On s’aperçoit en fait quand localement on organise des événements, des discussions, on a du mal à mobiliser les gens. Mais là en marchant tous ensemble ou tout seul, il y a plus de facilités. Quand on arrive à pied ça stimule plus l’intérêt des gens, ça favorise l’échange d’idées....

- François : Ouais ouais. C’est sûr qu’on utilise des moyens transport doux, qu’on s’enferme pas dans une voiture, en se coupant du monde.

On est cohérent avec le discours. On dit pas juste "il faudrait que vous laissiez votre voiture !". On le vit... Et puis après je sais pas comment les autres envisagent l’action politique. Moi je suis convaincu qu’il faut allier une cohérence totale et une ouverture totale... C’est pas parce qu’on est cohérent qu’il faut se couper du monde. Ça c’est complètement faux. Par exemple si j’avais fait un tour en 4x4 propre, ce qui aurait été moins radical, j’aurai rencontré beaucoup moins de monde qu’en me baladant en ane. Il n’y a aucune raison de dire que d’aller loin dans ses idées nous coupe du monde. C’est faux, c’est complètement faux ! Au contraire, je trouverai pas que ça soit fantastique si le monde entier se baladait en 4x4 propre.

C’est un gros changement et apres c’est une démarche. il faut inviter tout le monde, faut pas avoir d’à priori sur le fait que les gens ne veulent pas discuter. Faudrait pas que la suite de la marche ça soit la création d’une tribu qui se coupe du monde. Pour moi c’est pas ça qu’il faut faire. C’est vraiment un débat dans tous les villages avec tout le monde pour voir comment on fait plus de liens, de manière très concrète...

Comme lorsqu’on discutait avec le maire [3], on lui a demandé "Est-ce que vous pouvez fournir un terrain à un maraicher qui produirait localement". Après on s’engage à acheter des légumes à ce maraicher. Quand je dis « dans le coin » c’est vraiment à distance pédestre ou cyclable, c’est pas le « local régional ».

Après il y a plein d’autres choses. Réduire ce qu’on dépense dans la voirie automobile. Ça c’est intéressant, ça dégagerait plein de sous à tous les niveaux...

- Damien : Le problème de la voiture a l’air central pour toi. Pourquoi c’est aussi déterminant ? On pourrait imaginer changer le monde avec des voitures aussi .. Pourquoi faut-il absolument rester dans le local, à distance pédestre ? Beaucoup de gens nous disent que la voiture n’est peut être qu’un detail...

- François : Non c’est vraiment fondamental. C’est le gros morceau visible qui a plein d’implications. D’ailleurs il suffit de parler aux gens de laisser leur bagnole et ils vont dire : "Non ! je ne peux pas parce que je fais ci, je fais ça avec ..." Il y a plein de choses qui les en empêchent dans leur mode de vie actuel, donc ça a énormement d’implications.

Si on remet en cause la voiture, ça change enormement de choses. C’est dire qu’on pourra plus aller supermarché, on pourra plus aller dans sa maison secondaire, on pourra plus aller voir des amis pour un soir à 50 bornes, il faudra que ses amis soient proches. Ça a énormément d’implications... Une des choses fondamentales de la décroissance, c’est la relocalisation. Et si on utilise sans arrêt des moyens de se déporter et de faire 30 km par jour, on ne sera pas jamais vraiment relocalisé.

C’est pour ça que c’est fondamental. Et puis c’est vraiment un gros morceaux de tout ce qui est « consommation » en soit. Ne serait-ce que l’industrie liée à l’automobile. Quand on considèe tout ce qui est lié à ça, c’est énorme...

De toute facon c’est simple : le fait d’avoir une voiture par personne est impossible au niveau mondial. On multiplierait le nombre de voitures par 10, à peu près. Donc si on est pour une équité dans le monde et pour ne pas détruire la planète, il faut qu’il y ait 10 fois moins de voitures. 10 fois moins de voiture, ça veut dire qu’il ne reste plus que les transports en commun et les ambulances, quoi...

Ceux qui ne sont pas d’accord avec ça, ne sont pas pour l’équité dans le monde. C’est tout.

- Damien : Justement on peut passer au politique et notamment aux états généraux de la décroissance [4] en vue des élections présidentielles et législatives de 2007. Est-ce que tu penses qu’il faut passer par la politique pour diffuser nos idées ?

- François : Ça faut que ça se débatte pendant les états généraux.... C’est sûr que moi je suis plus pour du labourage à travers la France, partout, en discutant avec tout le monde. Pour moi c’est la première chose à faire : créer un debat national.

On ne sait pas comment faire cette décroissance, mais ça doit se discuter avec tout le monde. Sinon c’est un petit groupe qui va développer quelque chose et essayer de convaincre le reste... Pour moi la première phase c’est une discussion avec tout le monde.

Après, moi, je crois vachement dans les sytèmes participatifs de décision. Il faudrait que la politique soit complètement différente, complètement dégagée des intérets indiviuels. Pas simplement des intérets individuels des politiciens, ça c’est clairement mauvais. Mais même les intérêts individuels des gens. Il faut sortir de ça aussi. La politique ça doit être l’intérêt collectif, qui n’est pas la somme des intérêts individuels. Au contraire. Quand tout le monde prend sa voiture, ça devient insupportable pour tout le monde.

Après il faut poser la question aux gens : non pas "Est-ce que vous voulez une place de parking en bas de chez vous ?" mais "Voulez-vous plus de trafic ou moins de trafic ?" et après il y a de répercutions fantastiques... Il faut accepter qu’on puisse changer la société, en fait.

Dans le cadre des états généraux ce qu’il faut c’est surtout travailler au niveau local. Discuter partout. Faire du colportage de débat. C’est ça le plus important.

La politique peut permettre de lancer un débat, l’utiliser comme un moyen de faire connaitre la décroissance.. Mais le travail doit se faire un niveau local.

- Damien : Tu crois qu’à partir de cette experience-là, il y a des groupes qui vont fleurir un peu partout ?

- François : Ça c’est aux gens de décider. Ça serait super si au lieu d’avoir une marche de 150 personnes, on ait 150 marches qui vont grossissantes ! Que chaque personne fasse sa marche et invite les gens à faire des débats dans leur région.

150 personnes qui organisent 150 marches, ça aurait cent fois plus de répercutions, à mon avis. Une personne qui arrive dans un village peut organiser une conférence, rencontrer les gens, faire reflechir tout le monde, créer des liens.

- Stéphane : Par rapport aux états généraux, il y en a eu récemement en France pour le « non » au réferendum. Mais il y avait des comités locaux très présents et les états généraux sont venus après.. Alors est-ce que c’est pas trop tôt de faire les états généraux maintenant alors que les comités locaux sont en formation, et que donc il n’y aura pas de démocratie directe participative...

- François : Si c’est des états généraux qui orgnanisent tout un travail au niveau local, des débats partout locaux, dans ce cas là c’est bien. Il faut aussi s’organiser des fois pour que se créent de tel mouvements. Moi je vais défendre cette idéee là. Plus que ... enfin ... moi je vais pas me présenter aux elections mais si certains veulent le faire... il y a différentes stratégies, hein...

- Stéphane : Ça te brancherai pas d’être président, François ?

- François : Non non il n’en a même pas été question ! (rires)
Non ... (pause)

Pour moi le système n’est pas assez democratique. Et même la démocratie, ça va pas assez loin non plus ! Je ne pense pas avoir le même point de vue que d’autres la dessus. Moi je suis pour un systeme vraiment basé sur le consensus au niveau local et finalement peu de décisions qui auraient à se décider à un niveau plus large.

- Stéphane : ...dans un esprit libertaire ?

- François : Ouais .. C’est sûr je suis de cette culture-là. Mais bon, pas besoin non plus d’y mettre une étiquette....

- Hervé : Au niveau politique François, il y a peut-être des différences de niveaux. Je me rappele la conférence de Montrottier [5]. Je me suis dit que les maires peuvent avoir des prises de positions décroissantes, organiser des choses concrètes.

- François : En tout cas c’est sûr qu’au niveau des communes, c’est là où on peut voir ce qui se passe, où on peut comprendre. C’est sûr que parler avec les maires c’est bien. C’est peut-être à ce niveau là qu’on peut commencer la politique. D’ailleurs on rencontré pas mal de maires... Finalement à chaque fois ils étaient pour la décroissance et nous soutenaient à fond, contrairement à ce qu’on attendait d’eux... On savait pas du tout qu’ils allaient nous soutenir comme ça...

C’est pour ça que quand on dit : « ici, on est en terrain hostile ».... je sais pas. Je sais pas si on est en terrain hostile. Je ne part pas de ce point de vue en tout cas ... C’est sur qu’il y en a qui sont hostiles, ceux qui ont des intérets, ceux qui financent la formule 1 ou je sais pas qui, ils sont plutôt hostiles. Mais en règle générale, je suis pas sûr du tout qu’on est en terrain hostile.

- Damien : Bon j’ai une question stupide pour la fin... Quelle est la question à laquelle tu ne veux plus répondre et celle que tu voudrais qu’on te pose ?

- François : Je veux plus qu’on me pose la question de l’age de jujube.. (rires) Bon il y a plein de questions, je voudrais juste être clair que c’est juste des moyens de se rencontrer... il y a des questions qu’on pose comme par exemple « Quel est l’age de l’anesse » , ou « Est-ce qu’elle mange de l’herbe ? » ou ...

- Manu : ....ou « Quelle est la question à laquelle tu veux plus répondre » ?

- François : Ouais celles là c’est plus la peine de les poser ! Par contre on peut venir et me dire « Est ce qu’on peut se rencontrer ? » ça c’est une bonne question... Ces questions c’est des excuses pour se rencontrer, passer du temps.

P.-S.

- Voir aussi le dossier complet sur ce site http://rebellyon.info avec Forum et tous les articles publiés : « Décroissance », un débat nécessaire

- Télécharger l’entrevue

- Télécharger la suite de l’entretien : le débat.

Notes

[1Lors de la marche de grands cercles permettaient d’organiser le quotidien de façon autogérée

[2François fait référence à un ensemble de techniques que l’on peut regrouper sous le terme « animodération » . Plus d’infos ici et

[3Discussion avec le maire Beaulon , le 25 juin

[4qui auront lieu à Lyon le 15 octobre 2005

[5Conférence de Montrottier, le 9 juin 2005

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