Quand l’esclavage est là, le statu quo ne sera jamais une victoire …
Forcé par la mobilisation des étudiant-es et des personnels ce vendredi 16 septembre, André Tiran, président de l’université Lyon 2, a annoncé qu’il enterrait tout projet d’externalisation des services d’entretien. Ce personnel, dont les contrats se terminent tous fin décembre, sera renouvelé pour 6 mois à partir de janvier, et à condition que le rectorat ne donne pas de contre ordre.
Victoire ? Certainement pas !
Le maintien du statu quo enchaîne le personnel IATOS dans une précarité qui est inacceptable. Beaucoup d’entre eux enchaînent illégalement les CDD à mi-temps ou trois-quarts de temps, payés une misère, et cela depuis des années.
De plus l’annonce de la non externalisation ne remet pas en cause une politique managériale de pression et de harcèlement meurtrier pratiqué à Lyon 2, n’hésitant pas à faire travailler du personnel malade, ou blessé, contre l’avis de la médecine du travail.
À un autre niveau, le rectorat, « chien » du ministère, compte bien appliquer la loi LRU en mettant en place la privatisation des universités. Leur volonté est d’encadrer la misère universitaire, économique mais aussi humaine, de transformer nos vies en un banal problème de gestion. Nous leur souhaitons bien du plaisir ! Qu’ils sachent que nous ne serons jamais dans une relation pacifique avec ce-ux qui nous aliène-nt chaque jour.
C’est pourquoi, nous devons continuer à maintenir la pression contre la présidence pour exiger de vrais contrats pour le personnel (titularisation ou CDI), l’embauche à temps plein de tout ceux qui pourraient en faire la demande, la hausse des salaires et des effectifs ! C’est pourquoi nous serons toujours les emmerdeurs de la fallacieuse « communauté universitaire », cette chimère qui ronge nos élans de vie, nous forçant à la survie.
ETUDIANT-ES, PERSONNELS,
ON A TOUS LE MEME TIRAN !
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