Le 30 Juin, un membre de la famille de l’un de ces prisonniers s’est vu refusé le parloir après avoir fait sonner le portique de sécurité trois fois, alors même que la personne n’avait rien d’interdit sur elle. Dans ce cas là, les matons doivent notamment passer un détecteur manuel sur le corps mais ils ont refusé et ont demandé à la famille de tourner les talons (le pays basque est à 800 km).
Pour protester contre cette injustice, le prisonnier, qui n’a pas eu son parloir, et deux camarades, ont refusé de rentrer de la promenade. Acte de contestation pacifique qui n’a pas plu aux matons. Armés de casques et de matraques, ils ont tabassé les trois prisonniers basques. L’un d’entre eux a notamment eu la tête écrasé dans une large flaque d’eau assez longtemps pour croire qu’il allait s’étouffer. Un autre a essuyé des crachats aux visages. On passe sur les injures et les menaces d’extradition vers l’Espagne. Les violences ont été constaté par un médecin.
Le frère d’une des victimes, accompagné par une association de familles de prisonniers basques, et un représentant du mouvement autonome basque Eraiki, se rassembleront pour tenir une conférence de presse ce vendredi 13 Juillet à 10h devant la maison d’arrêt de Villefranche/Saône.
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