Le 21 janvier, la plainte de Brigitte et Nadia a été portée devant le Conseil des Prud’hommes de Lyon. Elles avaient été licenciées parce qu’elles ont défendu au sein de la régie de quartier EUREKA les droits des salariés en insertion, qu’elles étaient syndiquées à la CGT. Le 11 décembre 2002, ces deux syndicalistes se voyaient convoquées ensemble à un premier entretien de licenciement pour faute grave, sur le même motif : refus d’utiliser le téléphone portable ! Des prétextes pour camoufler une vraie discrimination syndicale !
Brigitte (salariée non protégée) sera licenciée... illico presto. Pour Nadia, déléguée du personnel ce sera plus dur : mais au bout de la 4e procédure de licenciement en moins d’un an, son employeur parviendra à décrocher l’autorisation du Ministère du Travail... Eh oui ! Un vent nouveau de plus en plus libéral commençait à souffler, faisant « oublier » ce qu’est le lien avec le mandat...fermer les yeux sur le harcèlement moral, les sanctions disciplinaires injustifiées, la déqualification professionnelle... le droit à l’action syndicale. Nadia tiendra un an de plus, jour pour jour, avant d’être licenciée à son tour.
(source : acrhone.lautre.net)
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