Hier soir, le 23 août, pendant plus de 6 heures, 55 migrants ont été retenus dans les containers de la frontière haute française, “à cause” de la fermeture du bureau de la police italienne, chargé de la validation des refoulements et des déportations de la France vers l’Italie.
Nous étions à Ponte San Luigi, comme d’habitude, pour essayer d’apporter une aide et un soutien aux migrants. Le résultat de cela a été que l’un des activistes français a été retenu en garde à vue pendant toute la nuit et qu’il va maintenant subir un procès en comparution immédiate à Nice, avec l’accusation d’outrage à agent.
Hier, nous avons commencé à surveiller la frontière haute vers 19 heures et avons constaté la présence de 13 personnes retenues dans les containers. Certaines d’entre elles se trouvaient en garde à vue depuis 15 heures. Après une demi-heure, on comptait plus de 50 migrants ont été entassés dans les containers, dont 5 mineurs et quelques femmes, dans des conditions totalement inhumaines. Car au cours de cet intervalle de temps, il y a eu une seule distribution d’eau et de nourriture. Deux migrants ont fait des malaises physiques et malgré nos pressions, aucun medécin n’a été contacté par la police française et aucun transfert à l’hopital n’a été effectué non plus.
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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