Etat des lieux et perspectives du mouvement universitaire

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Novembre2007-...(LRU et retraites) 4 compléments

Le mouvement en cours à l’université Lumière Lyon2 demande à être remis dans une perspective d’ensemble. C’est ainsi que nous proposerons ici des pistes d’analyses qui doivent nous servir à améliorer notre compréhension de notre propre mouvement.

Surprise !

Pour commencer notons comment le mouvement s’est constitué comme force de contestation à un rythme accéléré. Dans une montée en puissance un première indice de la disponibilité des étudiants pour une lutte de fond à eu lieu lors de la 1er manifestation des cheminots ou pratiquement 200 étudiants s’était retrouvé en manifestation.
Mais c’est aussi en suivant le fil des ag qu’on peut remarqué cette disponibilité. Les ag sont passé en très peu de temps de 50 personnes à 1500 personnes ce qui nous renvoie au plus haut point de la lutte du CPE ou c’est ce dernier nombre de personnes qui ont voté lors du déblocage de la fac.

Reprenons le fil des AG, c’est lors d’une ag de près de 500 personnes à l’amphi G que le blocage à pour la première fois été voté. On peut dire que ce vote à étonné dans la mesure ou le blocage n’avais quasiment pas été évoqué dans les débats de cette AG.
Prenant acte de la décision de l’AG précédente, le lundi suivant, un bon nombre de personnes ont mis en place le blocage de l’université. C’est durant cette même journée que une AG de 1500 personnes à voté pour près des 2/3 Pour le blocage. La proportion de votant à l’AG nous rappelle le CPE à sont plus haut point.

Dans ces conditions nous devons interroger le pourquoi d’une participation aussi massive et rapide à un mouvement concernant une loi votée 6 mois avant, en plein mois d’août.

Certainement un des premiers aspects est de l’ordre d’une vie étudiante pas forcément rose. Etre obligé de travailler pendant ses études, avoir des difficultés de logement, manger des pâtes ED tous les jours, ne pas pouvoir soigner ses problèmes de santé (cf études LMDE), etc, etc, etc. sont le lot de beaucoup d’étudiant/e/s. Sur ce fond un mécontentement existe. Mais, contrairement à l’UNEF majo qui s’arrête à ce constat pour tout expliquer, un deuxième aspect fondamental est la conscience de devoir s’opposer à des choix politiques, à des choix de société bien précis, mis en œuvre par ce gouvernement avec encore plus de zèle que les précédents. En ce sens, Mme Pécresse a raison de constater le caractère « politisé » du mouvement. Mais politisé face à ses réformes tout aussi politisées, ce qu’elle tait. Ce deuxième aspect fait la différence, et nous différencie de fait de toute une frange du mouvement syndical notamment, qui reste pour l’instant dans une habituelle recherche de compromis via des tentatives désespérées de négocier, alors que ce gouvernement n’a rien à céder de lui-même. Ce gouvernement nous force à changer nos habitudes, ou à tout perdre.

Du mouvement anti-CPE nous avons appris : nous avons été cette fois-ci droit au but en bloquant rapidement les campus, en constituant d’emblée des AG de grévistes, en faisant voter le blocage pour plusieurs jours à la fois ce qui permet de discuter d’autre chose en AG. Beaucoup d’errements ont été évités, et en une semaine de mouvement, nous avons dépassé de nombreuses limites rencontrées lors du mouvement anti-CPE. Depuis le mouvement anti-LMD, il existe une mémoire, une cumulativité entre les mouvements : on ne repart pas de zéro à chaque fois.

En revanche, il est à noter pour l’instant la faiblesse de la participation lycéenne, alors qu’elle était très importante lors du mouvement anti-CPE et que les lycéen/ne/s sont concerné/e/s au premier chef par la loi Pécresse.

La contre attaque : le prosélytisme anti-gréviste et ses alliés objectifs

Le gouvernement privilégie, face à nos luttes sociales, une attitude de mépris et de dénigrement.
Mépris : on n’a rien vu, on ne répond à rien, hormis par du chantage à la reprise du travail éventuellement. Dans tous les cas on attend que ça passe.

Cette attente n’est pas passive. Au contraire, « on » s’estime suffisamment supérieur/e/s pour juger à quelques personnes (ministres) de la légitimité d’un mouvement massif et déterminé. « On » condamne le mouvement car il est « politique » (Mme Pécresse). « On » s’inquiète pour ces pauvres usager/e/s et étudiant/e/s, alors même qu’ « on » est les auteurs de mesures qui ont précisément pour effet de léser ces personnes (suppressions de services publics, suppressions de possibilités d’étudier, etc). Tous ces procédés servent au gouvernement à se masquer lui en nous montant les un/e/s contre les autres.
Il est relayé efficacement par les média, qui atteignent à cette occasion le paroxysme de leurs capacités partisanes. Le vocabulaire n’a plus rien de la neutralité normalement exigible du journaliste : « usager/e/s pris/e/s en otage », « terroristes » (pour qualifier des étudiant/e/s occupant leur faculté), « grogne sociale » (nous ne savons que grogner, pas parler ni lutter ?). A cela s’ajoute la conception de sondages ad hoc (un sondage a-t-il plus de légitimité qu’un mouvement social ?), ainsi que le crédit apporté uniquement aux chiffres fournis par les instances dirigeantes (de la SNCF par exemple). On peut parler alors de média prosélytes, à côté desquels l’ORTF de mai 68 fait pâle figure (mais nous avions déjà eu un aperçu lors du référendum sur la constitution européenne).

Au niveau local, le zèle anti-lutte sociale n’est pas moindre. Ainsi, pour Lyon 2, le média interne que constitue le web étu (site web de l’université avec tribunes apparemment ouvertes aux étudiant/e/s), est exemplaire.

Malgré des apparences très libérales (allant jusqu’à mettre en première page certains de nos compte-rendus d’AG … certains seulement), le web étu est avant tout « la voix de son maître » : la voix de la Présidence de l’université. Ceci de manière tantôt insidieuse, tantôt ouverte.

Ouverte : via les différents communiqués de la présidence, dont le contenu est souvent infamant pour le mouvement étudiant. Assimilé/e/s à des personnes qui empêchons le débat, alors que c’est la présidence qui décide de fermer administrativement la faculté. Assimilé/e/s à des sortes de voyous susceptibles avant tout de dégrader les locaux, à aucun moment nous ne sommes nommé/e/s comme des étudiant/e/s en lutte contre une loi destructrice pour l’université.

Insidieuse : via la propagation de rumeurs auprès notamment du personnel administratif de l’université. Rumeurs selon lesquelles nous aurions pillé l’université, ou d’autres plus alarmantes et injurieuses encore.

Via également la mise en place d’un vote électronique nominatif pour ou contre le « blocage » de l’université, alors que ce dernier n’est qu’une des modalités d’action de notre mouvement, et que ce vote électronique n’a pas plus de sens qu’un vulgaire sondage d’opinion. En effet, faut-il apprendre à Mr Journès et à son équipe la différence entre une agrégation statistique d’opinions dont il peut de surcroît conserver les fiches nominatives, et un processus de vote faisant suite à un débat contradictoire lors d’une assemblée réunissant physiquement les acteurs/trices de ce débat ? Pourquoi ne communique-t-il pas tout simplement, via le web étu, les horaires de toutes nos AG à l’ensemble des étudiant/e/s, « pro » ou « anti » ? Pourquoi nous parle-t-il de respect de la démocratie, alors que lui-même ordonne l’expulsion par les CRS des étudiant/e/s qui, appliquant la décision de l’assemblée générale du campus des quais, y organisent le blocage ? Quelles leçons avons-nous alors à recevoir de sa part ?

Ce, d’autant plus que Messieurs Journès et Chvetzoff, assistés d’agents techniques, organisent l’évacuation en catimini des locaux associatifs du campus de Bron. Ceci sans avertir les associations concernées, dont un certain nombre sont (hasard ?) proches du mouvement. Nous n’osons imaginer, par ailleurs, que ce vidage aurait pu être attribué ensuite aux étudiant/e/s occupant alors les locaux de la faculté (des pillard/e/s, ce qui confirme la rumeur). Comment nommer autrement ces actions qu’en les désignant comme des tactiques de sabotage du mouvement ?

Pendant ce temps –là, l’attitude des syndicalistes salarié/e/s (hors université) peut poser question. L’adhésion d’une partie d’entre eux (y compris parmi les militant/e/s de base) aux discours idéologiques dominants, en particulier sur « les jeunes », induit des attitudes d’indifférence voire de dénigrement du mouvement de lutte des étudiant/e/s. En se positionnant par exemple comme « parent inquiet », ce qui nie les capacités des jeunes adultes à être des acteurs/trices à part entière de leur lutte. Ou encore en pensant confusément que nous ne serions que des agitateurs irresponsables exprimant un « mal être adolescent » par des moyens destructeurs.
Ce type de stéréotypes ne peut mener qu’à ce que les un/e/s poignardent, par de tels clichés, les luttes des autres, au lieu de leur apporter leur soutien concret (ne serait-ce que par des motions de solidarité).

La réalité est un mouvement étudiant porteur de revendications clairement identifiées, et dont la structuration peut être difficilement compréhensible pour des salarié/e/s : les coordinations nationales, les assemblées générales, ont chez nous une légitimité centrale du fait des spécificités du monde étudiant.

La réalité est aussi un mouvement étudiant remarquablement conscient de la cohérence des attaques gouvernementales, cependant que le corporatisme syndical souvent trop présent selon nous dans le monde salarié, conduit par exemple à promouvoir l’acceptation de négociations boîtes par boîtes, ou encore à souhaiter, avec sympathie, « bon courage » à ceux/celles que l’on regarde passivement lutter en attendant son tour. Cela s’avère catastrophique pour la satisfaction des revendications de tou/te/s, car cela nous isole les un/e/s des autres, nous laisse chacun/e seul/e/s face à ces attaques.
En ce sens, le mouvement étudiant a probablement aussi à apprendre aux acteurs/trices plus ancien/ne/s de la lutte sociale.

Enfin, du côté du syndicalisme étudiant, les attitudes de gagne petits de certain/e/s ont contribué à leur marginalisation aux yeux de tou/te/s. C’est ainsi que l’UNEF majo suit le mouvement, regardée par les étudiant/e/s qui ont construit et préparé cette lutte depuis la rentrée comme une organisation totalement illégitime à les représenter.

L’UNEF majo, comme un certain nombre de syndicalistes salarié/e/s qui se refusent à l’effort de construire concrètement un mouvement de lutte, préférant négocier à blanc, font partie de ceux/celles qui « ont déjà perdu dans leur tête ».

Un mouvement mature

C’est la première fois en France qu’une loi votée en plein mois d’août se voit contestée quatre mois plus tard par un mouvement d’une ampleur propre à gagner.

Ce mouvement a, de plus, dépassé dès son départ les limites propres au mouvement anti-CPE. Dans son organisation interne (AG de grévistes, etc) et par l’immédiate remise en route de la coordination nationale, mais aussi par sa radicalité immédiate et ses liens avec les autres mouvements en cours.
Sa radicalité immédiate : par le vote d’emblée du blocage comme mode d’entrée de lutte.
Ses liens avec les autres mouvements en cours, notamment par la présence régulière tous les matins de délégations d’étudiant/e/s sur les différents piquets de grève des cheminot/te/s, ce qui renforce moralement la lutte des un/e/s et des autres.
Par ailleurs, il existe une opposition quasi-unanime envers l’UNEF majo, au vu de ses prises de position pro-négociation sur la loi Pécresse et défaitistes légitimant selon eux/elles de ne même pas commencer le mouvement. Cette opposition ne découle pas pour autant d’un antisyndicalisme qui était présent lors du mouvement anti-CPE : les autres syndicats étudiants sont intégrés dans la lutte et ses assemblées générales.
C’est, en outre, un mouvement sans véritables « buros » (=bureaucrates) comme on les a connu/e/s lors du CPE, où règne une bonne ambiance de lutte « tou/te/s ensemble » et l’absence de main mise d’une quelconque organisation (les organisations ont un rôle principalement technique).

Enfin, les mots d’ordres et slogans font de moins en moins référence à la qualité d’étudiant/e pour viser de plus en plus la contestation ouverte des choix politiques mis en œuvre en tant que tels : du slogan « étudiant pas client » on passe ainsi par exemple au slogan « abrogation de la loi Pécresse ».

Pour terminer, on peut remarquer le contraste entre les rumeurs propagées et la réalité de l’occupation, qui est devenue au fil des jours matériellement parfaite malgré la confiscation d’une partie du matériel de cuisine par la présidence de l’université lors de la mise à sac des locaux associatifs.

Perspective : les épreuves qui attendent le mouvement

Nous n’avons pas dépassé les clivages institutionnels. Il existe un différentiel entre les personnels universitaires et les étudiant/e/s en lutte.
Les personnels administratifs, mis sous pression par l’administration, sont pour l’instant complètement en-dehors du mouvement contre la loi Pécresse, alors même qu’elle les touche de plein fouet. Que penser de cette situation ? Ils/elles sont de plus noyé/e/s par la présidence sous les rumeurs concernant notre occupation des locaux, qui serait source de multiples dégradations matérielles.
Les enseignant/e/s se font remarquer par leur absence depuis le début du blocage, attendant sans doute que nous obtenions l’abrogation de la loi Pécresse à leur place ?

C’est après une semaine de blocage de l’université que nous entendons parler d’une AG d’enseignant/e/s le 20 novembre, dont l’optique serait de préparer des Assises de l’université et des journées banalisées afin de faire reculer le gouvernement « dans le respect des règles ». Malheureusement, c’est oublier ou ne pas comprendre ce que les étudiant/e/s ont bien assimilé : il n’y a rien à négocier durant la période actuelle. Seule une lutte déterminée peut nous faire gagner ce qui constitue en réalité un bras de fer.

La ou nous en sommes de la lutte nous pouvons dire que pour ce temps nous nous sentons vivants. Nous en avons marre de notre quotidien au travail ou à la fac et ainsi la lutte devient notre terrain d’épanouissement. Que ceux ou celles qui ne peuvent entendre cela arrêtent de nous asséner leurs vérités étriquées ! Nous avons du plaisir dans cette lutte même lorsque les flics interviennent car nous préférons avancer « tou/te/s ensemble » pour nous construire un aujourd’hui de résistance, éloigné de la résignation morbide du matin dans le métro. Et nous devrions nous sentir coupables de cela au prétexte que nous nuisons à l’usager/e ? La culpabilisation généralisée de tou/te/s ceux et celles qui refusent le « travailler plus pour gagner … quoi ? », nous invitons à la refuser.

Le problème majeur qui nous attend est maintenant celui de l’isolement. Nous nous trouvons dans une position ou les luttes en cours peuvent se terminer dès le 20 novembre sans aucune suite unitaire… c’est le rêve du gouvernement et ceux/celles des syndicalistes qui n’en ont pas conscience sont en train d’en creuser le lit.

Il existe un différentiel entre les étudiants et les secteurs du monde du travail en lutte : les modes d’organisation, la manière d’envisager une unité entre ces luttes, ne sont pas forcément les mêmes.

Les un/e/s sont prêt/e/s à terminer leur mouvement dès la satisfaction de leurs revendications spécifiques, ce qui ouvre la porte à la fin de tout le mouvement et à ce que le gouvernement revienne inéluctablement plus tard à ses projets les concernant, dans un contexte encore moins favorable pour eux/elles.

Les autres cherchent à unir les différents secteurs en lutte en remarquant que les revendications spécifiques de chacun/e sont des conséquences des mêmes choix politiques (privatisation, libéralisme, etc), et qu’il existe des revendications communes fondamentales pour tou/te/s (franchises médicales, retraites, contrat unique et casse du statut des fonctionnaires …).

Il existe aussi un différentiel entre les secteurs professionnels mobilisés et ceux concernés mais pas mobilisés hors de la journée du 20 novembre : nombreux/euses sont ceux qui regardent encore ce mouvement de l’extérieur, alors même que beaucoup de ses revendications les touchent également.

Les lycéen/ne/s restent à impliquer, d’autant qu’ils/elles constituent une force difficilement contrôlable, et déterminée comme nous voulons l’être et comme il est nécessaire de l’être face à ces attaques.

Le blocage a été « le » moyen d’action lors du mouvement anti-CPE. Il a alors mené au succès.
Aujourd’hui, les réponses y sont différentes : expulsions plus ou moins musclées par les CRS, mise en cause via votes électroniques, journées banalisées, etc.

Il convient dès lors d’être créatifs/ives nous aussi, et de savoir répliquer par une diversification de nos modes d’action : ce n’est pas parce que le blocage tombe que la lutte tombe. L’occupation avec débats, projections et information, en alternance avec des re-blocages, est une des possibilités à explorer.

P.-S.

La photo en haut a été prise par Pierre, à la Fac des Quais Lumière Lyon 2. Certaines photos de l’évacuation de la Fac des Quais par les gardes mobiles sont aussi de Pierre dans cet article. Reportage complet sur Contre-faits.

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  • Le 2 décembre 2007 à 19:51, par Coc

    D’autres articles sont parus depuis la publication de celui-ci, notamment Pourquoi s’opposer à la LRU : quelques éléments d’analyse et son forum. Pour trouver d’autres articles, le moteur de recherche (en haut à gauche de chaque page) fonctionne bien.
    Enfin, participer à la diffusion des infos est aussi possible.

  • Le 2 décembre 2007 à 19:37

    Bonjour,
    Aucun mot sur le fond de la loi Pecresse, en terme de remise en pespectives du mouvement on a vu mieu.
    Lutter pour lutter ?
    Sans moi

  • Le 22 novembre 2007 à 17:41

    « Des AG ou on ne peut pas dialoguer, mais seulement decider... on appelle ca comment ? C’est peut etre parce que les ideologies sont si profondemment implantees dans notre quotidien que l’on ne remarque meme plus ces personnes qui crient (pas trop fort encore) au bolchevisme ( vive la reanimation historique), au besoin de structuration...avoir un ennemi commun ne suffit pas pour faire la lutte ! »

    Je ne comprend pas le sens de ces mots, pourrais-tu préciser vite fait ?

  • Le 20 novembre 2007 à 15:46

    "C’est, en outre, un mouvement sans véritables « buros » (=bureaucrates) comme on les a connu/e/s lors du CPE, où règne une bonne ambiance de lutte « tou/te/s ensemble » et l’absence de main mise d’une quelconque organisation (les organisations ont un rôle principalement technique)."

    Peut etre justement parce que c’est un ’buros’ qui l’ecrit ?
    Des AG ou on ne peut pas dialoguer, mais seulement decider... on appelle ca comment ?
    C’est peut etre parce que les ideologies sont si profondemment implantees dans notre quotidien que l’on ne remarque meme plus ces personnes qui crient (pas trop fort encore) au bolchevisme ( vive la reanimation historique), au besoin de structuration...avoir un ennemi commun ne suffit pas pour faire la lutte !

    Allons nous vers une finalite sans fin ?

    " la domination, pour le temps feodal, l’exploitation pour le temps des bourgeois, l’organisation pour le temps du cyberneticien ..."
    Raoul Vaneigem
    1975

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