Le jeudi 14 avril dernier, deux de nos camarades antifascistes cherchaient à garer leur voiture pour se rendre chez une amie, qui résidait [rouge]à proximité du local néo-nazi Bunker Korps/Lyon Dissident[/rouge], local que le collectif de vigilance dénonce, preuves à l’appui, comme tel depuis plus de 6 mois. Alors que la voiture de nos camarades se rangeait, deux nervis virulents de l’extrême-droite lyonnaise ont ameuté du monde de leur local tout en les bloquant. Après une brève altercation, nos deux camarades ont réussi tant bien que mal à s’échapper. Le lendemain, ce sont nos camarades qui ont été placés en garde-à-vue. Les raisons invoquées ont été que les deux fascistes avaient déposé plainte la veille au soir, parlant d’une agression de la part d’antifascistes, qui auraient été une quinzaine selon leurs dires !
La police n’a en aucun cas cherché à écouter la version des militants, préférant donner du crédit aux déclarations totalement fallacieuses des nervis d’extrême-droite, [rouge]montrant une fois de plus la collusion entre fascistes et certains policiers.[/rouge] A noter que l’une de nos camarades s’était vue refuser le droit de déposer une plainte contre les nervis du Bunker Korps dans ce même commissariat un mois plus tôt, ce qui est totalement illégal.
Le parquet a même souhaité dans cette affaire faire placer nos deux camarades en détention provisoire. Pourtant, [rouge]l’enquête a démontré qu’ils n’étaient en possession d’aucune arme[/rouge], hormis une bombe de gaz lacrymogène qui leur avait permis de prendre la fuite. Au nom de quoi les fascistes auraient une parole qui vaudrait plus que celle de nos camarades, alors que les deux nervis sont connus en outre pour leurs actions violentes ? De plus, il est à noter que l’un des deux plaignants auraient eu 3 jours d’ITT. Cependant, lorsque le commissariat l’a convoqué pour une confrontation, il ne pouvait s’y rendre car il passait les épreuves physiques du concours d’entrée de l’administration pénitentiaire. Le même qui lors de la-dite confrontation, qui a finalement eu lieu, a demandé ce que faisaient deux militants antifascistes dans un quartier où [rouge]« ils sont en danger de mort » ![/rouge]
Nos camarades sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Lyon le [rouge]jeudi 9 juin prochain à 14h[/rouge]. Afin de les soutenir, mais aussi afin de dénoncer la violence des fascistes et de l’extrême-droite en général, nous vous appelons à venir vous rassembler [rouge]devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon, situé 67, rue Servient[/rouge] dans le 3e arrondissement (arrêts Métro B Place Guichard, tramway T1 Palais de Justice-Mairie du 3e).
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