Motion adoptée lors du Ve congrès de la CGA, les 1, 2, 3 novembre 2012.
Le système capitaliste est en crise.
La crise sociale actuelle n’est pas le fruit d’un « complot », ou de la dérive d’un mauvais « capitalisme financier » qui s’opposerait au vertueux « capitalisme industriel ». Ce n’est pas le fruit de la seule « spéculation » qui n’est qu’un des aspects du fonctionnement du capitalisme.
C’est le résultat des contradictions du système capitaliste lui-même, le résultat logique de l’organisation capitaliste de l’économie.
Une organisation qui – même dans des conditions de fonctionnement « normales » - institue l’inégalité sociale, rendant inaccessible à l’immense majorité de la population la satisfaction de ses besoins de base, tout en lui rendant la vie insupportable.En quelque sorte, le capitalisme produit lui-même les conditions de ses crises, même si sa capacité d’adaptation lui a toujours permis jusque-là de les surmonter, au prix du sang des travailleuses et des travailleurs.
La société dans laquelle nous sommes connait actuellement une quadruple crise - économique, écologique, sociale et politique - qui découle des systèmes capitalistes et étatiques, d’une organisation fondée sur la propriété privée des moyens de production et de distribution, ainsi que de la hiérarchie, la domination et l’exploitation.
Si cette crise touche aussi des secteurs de la bourgeoisie, du fait de la logique concurrentielle inhérente au système capitaliste, ce sont avant tout les travailleuses ou les travailleurs, avec ou sans emploi, qui en paient les fruits, et un large secteur de la bourgeoisie continue à accumuler les richesses, en faisant porter le poids de la crise aux les prolétaires, quand elle ne profite pas de la situation pour renforcer ses positions.
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