Soutien aux grévistes de la faim
Le samedi 1er mars, les 11 sans-papiers-ères qui avaient commencé une grève de la faim le 4 janvier -il y a 57 jours- pour obtenir leur régularisation ont convoqué à nouveau un rassemblement à 14 h devant l’assoc DiverCité (où ils-elles logent actuellement) située au n° 8 de la rue Fournet (6è).
Une quarantaine de personnes (selon des sources sûres !) y ont assisté et ont bloqué le tramway à la Part-Dieu pendant 20 minutes pour protester contre l’indifférence de la
préfecture.
L’état de santé des grévistes de la faim se détériore de jour en jour : ils-elles ont perdu entre 10 et 15 kilos, ont fait des séjours ponctuels à l’hôpital pour des problèmes de vue ou des problèmes liés au foi... (actuellement, deux d’entre eux-elles a intégré l’hôpital).
Cette situation montre clairement que le gouvernement a dans sa ligne de mire les populations les plus précaires et qu’il est prêt à tirer. Nous devons donc réaffirmer que la liberté de circulation est essentielle pour plus d’égalité entre les individu-e-s. Cependant, l’auto-dissolution du Collectif Anti Expulsion et le petit nombre de personnes aux rassemblements reflète le manque de mobilisation à ce sujet... il est encore temps de réagir !
Pour les contacter : 04.72.74.95.60 (DiverCité) ou cpr69 at free.fr
Que fait la justice ?... ce que dit la police.
Affaire de villefranche : verdict de la cour d’appel pour Mohamed.
M. Finidori, juge à la cour d’appel de Lyon, a rendu son verdict le 25 février suite à l’audience du 28 janvier où comparaissait Mohamed, incarcéré injustement depuis le mois de juin 2002 dans l’affaire de Villefranche : 9 mois de prison ferme et 300 €uros de dommages et intérêts pour le policier.
Au tribunal de Villefranche, il avait été condamné à 15 jours de prison et 1 €uro de dommages et intérêts pour le policier. Il devait sortir le février. L’avocat général de la cour d’appel avait demandé 3 mois.
M. Finidori a motivé cette lourde condamnation en disant que Mohamed etait associable et qu’il faisait partie d’un groupe de fauteurs de trouble à Villefranche.
Toute cette affaire parce que le policier de la BAC avait donné un coup de coude à Mohamed, roulant en scooter, et qu’après avoir été ensuite tabassé, devant un témoin, dans une rue sombre de Villefranche, par ce même policier, Mohamed avait porte plainte.
Peut-on encore parler de justice avec ce rendu de la cour
d’appel de Lyon qui acquiesce à tout ce que dit la police et aggrave notoirement les condamnations ?
Il ne reste pour Mohamed qu’un pourvoi en cassation, qui ne sera vraisemblablement pas jugé avant qu’il ait terminé cette
condamnation injuste.
On peut lui écrire : BENHAMED MOSTEFA Mohamed, No 11082, Maison d’arrêt, 2 rue Lavoisier, 69665 Villefranche sur Saône. Vous pouvez recevoir le récit de toute l’affaire de Villefranche : temoinslyon at free.fr
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