Nasse, amour, comico : 2018 commence bien.
J’avais vu circuler l’appel pour cette soirée un peu partout : à l’université les gens en parlaient, sur renverse.co l’info avait déjà été annoncée il y a longtemps et j’avais aussi repéré quelques autocollants dans la rue. Alors une fois que le lieu était annoncé sur internet et que j’ai réussi à y ramener mon crew, j’étais motivée à y faire la night. J’avoue que j’étais étonnée de la géographie du lieu. Les rues basses ? L’endroit le plus surveillé de la ville ? Vraiment ? Mais mon étonnement a rapidement été supplanté par de l’excitation : en y arrivant, 100 personnes cagoulées nous attendaient. Me rappelant de l’adrenaline que j’ai pu ressentir lors de la fête sauvage de 2015, je me mets rapidement dans le dresscode, à l’entrée on me distribue un masque ainsi qu’un tampon avec un numéro « antirep ». Ce numéro servirait à appeler des « camarades » si on aurait des problèmes avec la police et ou la justice. Me voilà bien équipée, je me rends dans la fête vers 01h30 du matin [...]
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Bilan répressif de la fête sauvage du nouvel an
Le 1er janvier 2018, suite à l’annonce d’une fête sauvage prévue en ville de Genève, une permanence téléphonique antirep s’est tenue de 1 heure à 11h. Voici la synthhèse du Groupe Anti-répression Genève (GAG) de cette nuit agitée. Il informe les personnes des suites possibles et des comportements à adopter en cas de condamnation.
Retour sur une nuit agitéeAux alentours de 2 heures du matin pas moins d’une centaine de policiers répartis dans de nombreux fourgons ont débarqué en trombe pour encercler le 42 rue du Marché à Genève où une surface commerciale en rénovation du centre ville avait été investie le temps d’une nuit pour une fête sauvage au mot d’ordre « prenons la fête ».
Les pandores ont immédiatement sorti l’artillerie lourde. En tout, on a pu voir une centaine de policiers en tenues anti-émeute, une douzaine de fourgons et deux canons à eau. Les agents du renseignement (BRIC) étaient également présents en civils et patrouillaient en voitures banalisées toute la nuit.
Dès leur arrivée, les robocops ont foncé à l’intérieur et ont rapidement bloqué les issues pour piéger les fêtardes, au risque de provoquer un mouvement de panique dans un espace clos [...]
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