A Saint-Exupéry et dans d’autres aéroports français, les agents de sûreté avaient fait grève pour réclamer une protection de leur statut face aux changements réguliers de sous-traitants et des augmentations de salaire suite aux exigences de professionnalisation toujours plus fortes qui pèsent sur eux.
Les négociations menées en toute fin d’année 2011 ont abouti à une prime annuelle de 1000 euros, à comparer aux 200 euros mensuels qui étaient réclamés. La CGT n’a pas signé l’accord mais d’autres syndicats l’ont fait, brisant ainsi la grève.
Les salariés étaient alors dans une sorte d’impasse, coincés entre le recours aux autres sociétés privées, le remplacement par les flics eux-mêmes et la signature d’un accord par certains syndicats.
Ils ont donc repris le travail fin décembre, un peu la mort dans l’âme, mais en ayant quand même réussi à extorquer mille euros annuels aux patrons, ce qui n’est pas volé.
Brève issue du Canut-Infos du vendredi 06 janvier 2012 sur Radio Canut, 102.2 FM sur Lyon et ses environs
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