Des partisans néo-nazis de différentes organisations fascistes se sont invités aux piquets de grève des grandes aciéries du nord d’Athènes, paralysées et bloquées depuis plusieurs mois par les ouvriers. Ils ont pris la parole à une AG, accueillis et salués par les sbires du PAME (syndicat stalinien auxiliaire du KKE) qui leur ont laissé prendre la parole et les ont remercié de leur présence : « toute la Grèce est avec nous ».
Le nationalisme exacerbé des staliniens trouve en toute logique des connivences avec le social-fascisme.
Les dirigeants du sinistre KKE (parti communiste grec) ont du mal à se défaire de cette affaire, certes monstrueuse par rapport à tous les grévistes mais aucunement surprenante de la part des stals. Prétextant qu’ils « n’avaient pas le choix », qu’ils condamnent le LAOS (parti nazi), ils ne peuvent pas cacher la vérité. Ils ont accueillis, laissé parlé et salué la présence de raclures fascistes sur les piquets de grève, manipulant les travailleurs grévistes dans une spirale sociale-fasciste.
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