Depuis le début de la crise sanitaire les assistant-e-s d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.
Leurs conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectifs.
Ces personnels, pourtant déterminants pour le bon fonctionnement des établissements, ne reçoivent pas la reconnaissance à laquelle elles-ils ont droit et ne sont associé-e-s que très marginalement aux prises de décisions.
Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant-e-s d’éducation : sous-payé-e-s, sans formation et sans perspectives. Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef-fe-s d’établissements employeurs, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires de la part des directions d’établissements : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.
Les organisations syndicales (SUD, CGT, SNES-FSU, SNALC, CNT) appellent les AED et - leurs collègues professeurs en soutien - à faire valoir collectivement leurs droits en se mettant en grève dans le cadre d’une journée « vie scolaire morte » le 1er décembre. Des préavis de grève ont été déposés à cet effet.
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