Hollaback France : cartographie et témoignages contre les harcèlements.

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« Hollaback », ça veut dire quoi ?

En anglais, « holla » est une interjection utilisée pour s’appeler ou se saluer. En argot, c’est aussi une expression utilisée par un homme pour attirer l’attention d’une femme. « Holla back » signifie donc répondre, répliquer. Nous avons pris le parti de ne pas traduire cette expression qui est désormais la marque du mouvement.

HollabackFRANCE a rejoint le mouvement Hollaback ! en janvier 2011. Après des années d’impuissance face au sexisme ordinaire dans les espaces publics, nous avons décidé que les femmes et membres des communautés LGBTQ de France n’avaient plus à l’endurer.

HollabackFRANCE est une plateforme de partage des expériences et témoignages de harcèlement dans la rue où chacun·e pourra trouver le soutien d’une communauté d’internautes et transformer sa mésaventure en une prise de pouvoir. Nous espérons ainsi utiliser les histoires collectées pour sensibiliser le plus grand nombre à ce phénomène, élaborer des stratégies et finalement mettre fin au harcèlement dans la rue.

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La suite à lire sur : http://france.ihollaback.org

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  • Le 20 septembre 2012 à 12:22, par eddy merckx

    l’expérience que cette femme relève est fréquente et courante (trop) dans les quartiers populaires à forte concentration de primo-arrivants ou descendants de l’immigration (europe de l’est, afrique, amérique latine...) de brussel et des communes alentours. ce machisme choque par son côté brutal, mais le machisme bien de chez nous, celui qui passe par un regard appuyé sur les courbes, par une remarque graveleuse, par des bonnes blagues de comptoir... celui-ci est bien plus accepté et n’est pas discuté avec autant de virulence que celui qui concerne les pas-de-chez-nous !
    l’attitude des hommes illustrée dans la vidéo est insupportable ou très difficilement supportable par ceulles qui subissent ces agressions verbales et cette oppression physique des mâles pleins d’hormones (la seule façon d’y arriver est alors soit de ne plus fréquenter les quartiers, soit d’avoir le cran de répondre).
    cette initiative questionne la vision des femmes dans le monde de la rue dominé par des hommes. dans leur tête, le fantasme de l’étudiante souillon y côtoie celui de la vierge pure. les frustrations léguées par une éducation religieuse stricte et par l’excès d’ennui se cristallisent au passage d’une jeune femme en jupe. toutefois, la vidéo est un travail de fin d’études : le cadre de son début d’analyse est bien trop petit pour permettre d’approfondir les questions qu’il soulève. et surtout, son travail a d’office été récupéré par les politiques réactionnaires et racistes qui ne ratent pas un occasion de dénoncer les « zones de non droit », « l’islamisation », etc. dans les quartiers de la capitale (pour rappel on est en période d’élection communales et le NVA est fort de 40% d’intention de vote chez les flamands) et qui cherchent un maximum de prétextes pour nettoyer les rues de ce qu’illes considèrent comme de la vermine.
    cependant, cette initiative n’est pas totalement limpide. derrière ce que l’on peut interpréter comme des revendications féministes il y a un phénomène de gentrification mené par une catégorie aisée et cultivée (principalement flamands - historiquement présents dans ces quartiers mais qui les ont délaissés pendant plusieurs décennies avant de revenir au cours des 10 dernières années) et soutenu par les promoteurs immobiliers et les politiciens.
    le choc de valeurs illustré par cette vidéo sert à justifier le « nettoyage ethnique » qui a cours dans les quartiers populaires de bruxelles. ces quartiers sont proches du centre, les logements y sont grands et abordables. mais la rue y est peuplée d’indésirables.
    le fait de faire une loi contre ce phénomène ne règle en rien les causes du phénomène. cela justifie plus de police dans les quartiers et plus de répression contre une population ciblée. sous prétexte de régler leur compte aux mâles en rut on va leur envoyer des flics armés et prêts à dégainer leur ticket d’amende et leur matraque. mais ce ne sont pas eux qui sont visés : c’est l’étranger, le sans-papiers, le chômeur... cette loi s’inscrit de plus dans un contexte général de répression plus large : rafles de sans papiers, interdictions de rassemblements de plus de 3 personnes, extension de la vidéo-surveillance... dans un contexte de crise économique où les grosses industries licencient à tour de bras et où les bureaux de chômage rayent de leurs listes les chômeurs en fin de droit.
    ce sont ces populations-là qui vivent dans les quartiers en question.
    donc avant de présenter cette vidéo dénonçant le harcèlement en rue comme une initiative pro-féministe, mieux vaut chercher à connaître le contexte. personnellement, je n’arrive pas à savoir si c’est les droits de la femme qui sont défendus ou les droits de l’homme en général qui sont attaqués.
    et pour ce qui est de changer la situation des femmes qui « ôsent » porter une jupe et lâcher leurs cheveux en rue, la solution ne sera pas dans la répression ou dans l’éviction mais dans la rencontre et la discussion. vœu pieux.

  • Le 25 août 2012 à 12:38

    http://www.dailymotion.com/video/xsknaq_femme-de-la-rue-sexism-in-the-streets-of-brussels-english-subtitles_webcam?search_algo=2

    voila la vidéo qui à déclenché la polémique en Belgique et à obligé les parlementaire à adopté une loi punissant d’une amende de 250€ le harcèlement dans la rue, a quand en france ?

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