Ces dernières années, on a toutes et tous pu constater, avec impuissance, la dégradation de l’accès à des soins de bonne qualité : urgences saturées, petits hôpitaux fermés, maternités éloignées, plusieurs mois pour obtenir des rendez-vous chez des spécialistes… Sans compter la souffrance dont nous parle chaque jour un frère infirmier ou une sœur médecin, un cousin aide-soignant ou une amie urgentiste : épuisement physique, frustration de ne pas faire son métier comme on le voudrait, tâches à effectuer qui ne correspondent plus au métier qu’on avait choisi.
Cette destruction du service public hospitalier est la conséquence de plusieurs choix politiques dangereux, que l’on peut retrouver très bien synthétisés dans une intervention de la sociologue Odile Henry le 16 avril 2019, à propos de la destruction des services publics [1].
On peut aujourd’hui se montrer tout aussi inquiets pour l’avenir de nos enfants, car dans les réformes en cours de l’Éducation nationale, on retrouve exactement les mêmes orientations politiques, qui, au final, sonnent la dégradation accélérée du service public d’éducation, et la fin de la même école pour tous [...]
>On ne combat pas le COVID-19 en s’attaquant aux droits démocratiques et aux acquis sociaux
Alors que l’épidémie de Coronavirus s’étend, les personnels hospitaliers sont confrontés au manque de lits de réanimation, de masques, de respirateurs, de personnels soignants… Pendant près d’un an, personnels hospitaliers et des EHPAD se sont mobilisés, ont fait grève contre la casse de...
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