C’est une stratégie sans faille :
1. On blinde les campus de vigiles.
2. On leur demande d’intervenir en cas de mouvement étudiant contre les étudiant·es (pour les protéger d’eux-mêmes certainement).
3. Les vigiles se font à peine bousculer (ce qui est légitime) mais déposent des ITT (c’est toujours ça de pris, même si on peut s’étonner de cette fragilité bien cachée).
4. Les vigiles portent plainte, la présidence de la fac les soutient (ça mange pas de pain) et promet les plus sévères sanctions contre les étudiant·es concerné·es.
En créant elle-même les conditions du problème, la présidence gagne à chaque fois. Une manière dégueulasse de faire taire toute contestation. C’est ce qui se passe à nouveau cette semaine : la fac a annoncé porter plainte contre les étudiant·es qui ont occupé les locaux de la présidence jeudi 11 février, puis un amphi, en solidarité avec des camarades sans-papiers. La présidence de Lyon 2 avait déjà ouvert les portes aux CRS qui n’ont heureusement interpellé personne.
La plainte des six agents « brutalisés, certains victimes de coups », selon la présidence (ce qui apparait comme un gros mensonge d’après plusieurs témoignages), ne suffit pas à la fac : elle annonce d’après Lyon Mag que "les étudiants identifiés comme violents seront convoqués devant le conseil de discipline".
À Lyon 2, ferme ta gueule, étudie, et ne t’avise pas d’être solidaire.
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