En Allemagne, pas de prescription pour les « terroristes ». C’est ainsi que la justice allemande prétend aujourd’hui retrouver qui tenait l’arme, lors des exécutions par la RAF du procureur Siegfried Buback et du patron des patrons Hans-Martin Schleyer, en 1977.
Au mois de septembre 2010, le procès de Verena Becker (qui avait déjà passé plus de douze ans en taule dans les années 1980) s’est ouvert. En amont, un certain nombre d’anciennes et anciens de l’organisation ont été convoqué-es chez les flics, où on leur a demandé leur témoignage. Tou-tes ont refusé, malgré la possibilité offerte par la loi allemande de les envoyer jusqu’à six mois en prison pour ce refus.
Au cours de l’interview qu’elles ont accordé à Radio Canut, Gisel et Christa reviennent sur les enjeux de ce nouvel acharnement.
Elles nous parlent de la volonté de l’Etat de détruire moralement l’héritage de la RAF, vingt ans après son auto-dissolution. Elles parlent aussi de responsabilité collective, de luttes des prisonnier-es, des processus de décision à l’intérieur de l’organisation armée, de la défaite politique, de la résistance morale, de l’importance de ne jamais rien dire aux flics, "ni à l’époque, ni aujourd’hui"...
L’interview sera diffusée sur Radio Canut
(102.2 à Lyon ou en direct sur internet ici)
en deux parties
les mardis 1 et 8 février 2011, à 20h.
On peut aussi écouter cette interview sur sonsenluttes.net
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