La Métropole qui n’a cessé de nous dire qu’elle ne savait pas travailler dans l’urgence pour l’hébergement, la prise en charge, la scolarisation...des mineur.e.s isolé.e.s, n’hésite pas à utiliser les procédures d’urgence quand il s’agit de mettre à la rue 250 à 300 exilé.e.s.
La Métropole continue à user du double langage. Elle mandate des associations (Foyer Notre-Dame des Sans-Abris et ALPIL) pour intervenir sur l’ex-collège, travailler avec les habitants et les soutiens. Elle engage des fonds publics pour aménager le lieu (très sommairement). Et parallèlement elle déclare ce lieu illégal, elle poursuit en justice les habitant.e.s et les soutiens !!!
Elle n’hésite pas à envisager l’expulsion « sèche » de ces exilé.e.s, alors qu’aucune réponse n’a été donnée à notre lettre ouverte du 8 mai dernier, demandant une rencontre avec la Métropole et la Préfecture pour envisager la réquisition de lieux vacants, avec une convention avec des associations.
L’Assemblée générale des habitants et des soutiens appelle, suite au procès , à nous retrouver ce vendredi à 11h au collège (8 rue Louis Thévenet à la Croix rousse) et à nous rendre ensemble devant la mairie du 4e arrondissement.
Nous appelons à développer la mobilisation solidaire qui doit se poursuivre et se renforcer dans les semaines et les mois qui viennent.
Métropole et Préfecture hors la Loi
Non à l’expulsion : il n’y a aucune urgence !
L’humain d’abord, pas l’immobilier d’affaires !
Pas d’expulsion sans relogement et solutions dignes pour tous les habitants du Collège (MNA, jeunes majeurs vulnérables, demandeurs d’asile, "dublinés", femmes et enfants …)
Le collectif du Collège Sans Frontières Maurice Scève
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