Le constat est lourd. Les associations d’éducation populaire deviennent de plus en plus un prolongement des politiques publiques en matière d’« insertion », d’« animation », de « développement social ». Passant outre les spécificités des associations censées être des outils de contre-pouvoir aux mains de la société civile, leur contrôle par les mairies et autres « financeurs » atteint des sommets.
Soyons réaliste, l’Etat peut-il continuer à financer la critique sociale et collective de... l’Etat et de notre société ? La réponse est...non.
Deuxième constat, l’éducation populaire a donné naissance aujourd’hui à un véritable patronat associatif privé, qui sous de louables intentions :
contribue au flou des missions des salariés.
impose un sur-travail conséquent sous forme dit-on de « militantisme »
impose des salaires particulièrement bas et des contrats de plus en plus précaires.
Dès lors, la question se pose : l’éducation populaire aujourd’hui se situe-t-elle encore dans les associations ou bien en dehors ?
Face à ce constat, le syndicalisme est-il une solution ? Mais quel syndicalisme ? (Nous noterons par ailleurs que les directeur(trices) eux n’ont pas oublié de se syndiquer...!)
Rencontre débat autour de l’ouvrage « Le livre noir de l’animation socioculturelle », avec Marion Peyre, co-auteurE
Le vendredi 15 décembre
à 20 H
Au 44, rue Burdeau, Lyon 1er en bas des pentes de la Croix Rousse
Cette soirée est organisé par le syndicat santé social 69 fédéré à la CNT.
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