Les « En-dehors » anarchistes individualistes et illegalistes de la « belle époque »

1069 visites

RENCONTRE -DEBAT AVEC ANNE STEINER
SAMEDI 17 JANVIER 2009 A 15 H à la librairie La Gryffe
autour de son livre « Les en-dehors »(Editions l’échappée).

Ils ont vingt ans en 1910 et se définissent comme des « en-dehors ». Hors du troupeau, ils refusent de se soumettre à l’ordre social dominant, mais rejettent aussi tout l’embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l’émancipation individuelle doit précéder l’émancipation collective.

JPEG - 79.4 ko

Très majoritairement issus de milieux populaires et ouvriers, leur volonté d’apprendre et de pratiquer l’anarchie, leurs refus des normes bourgeoises comme des préjugés des classes populaires, les amènent à inventer d’autres rapports entre hommes et femmes et entre adultes et enfants, à prôner et pratiquer l’amour libre et la limitation volontaire des naissances comme moyen de libération des femmes, à dénoncer en pratique religions, armées, politiciens, capitalistes.

Leur refus du salariat et de l’embrigadement par le travail les conduisent à expérimenter la vie en « milieu libre, à mener une vie »saine« , à réfléchir à d’autres modes de consommation et d’échanges mais aussi à explorer les voies de l’illégalisme, sa complexité et ses contradictions : moyen collectif de financer les activités anarchistes, moyen individuel (fausse monnaie, vol...) précaire, dangereux et douteux de ne plus dépendre du patron, volonté de »vivre sa vie« quitte à en mourir comme les membres de la »bande à Bonnot ".

Le parcours de Rirette Maîtrejean, en révolte contre sa famille, montée à 16 ans à Paris sert de fil conducteur à ce récit qui fait sortir de l’ombre les acteurs de l’anarchisme individualiste. Anarchistes, qui au péril de leur liberté et parfois de leur vie avaient mis en oeuvre cette phrase d’Albert Libertad « Ce n’est pas dans cent ans qu’il faut vivre en anarchiste », phrase qui a trouvé un écho certain lors de l’explosion de mai 1968 et aussi de nos jours.
Nous vous invitons à venir en discuter avec l’auteur.

Anne Steiner, sociologue à Nanterre travaille sur le mouvement anarchiste individualiste. Elle est l’auteur avec Loïc Debray de « RAF, guérilla urbaine en Europe occidentale » réédité aux Editions l’échappée).

Librairie libertaire LA GRYFFE, 5 rue Sébastien Gryphe 69007 LYON, France.
Ouverte du lundi au samedi inclus de 14 heures à 19 heures.

Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25

Site Web : www.lagryffe.net

Groupes associés à l'article

La Gryffe

  • Tel : 04 78 61 02 25
  • 5 Rue Sébastien Gryphe, Lyon 7eme
  • Autres infos : Ouverte du lundi au samedi inclus de 14 heures à 19 heures. www.lagryffe.net https://www.facebook.com/librairielagryffe

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info

Derniers articles du groupe « La Gryffe » :

>2e Réunion des Printemps Libertaire - 18h à la Gryffe

Appel de soutiens pour organiser des concerts, des expos et des ateliers : Réunion publique à la Gryffe. Invitation à discuter, proposer puis valider la possibilité des événements à Lyon entre les collectifs et les participant.es intéressé.es et présent.es !

› Tous les articles "La Gryffe"

Derniers articles de la thématique « Contre-cultures / Fêtes » :

>Soirée libertaire et punk

Printemps libertaire vous propose une soirée de clôture de son festival avec Chuncho ! Viens au Zine fest, découvrir quelques expositions d’art libertaire et de quoi lire pour un moment. On s’y retrouve pour pouvoir discuter, s’émanciper et danser.

› Tous les articles "Contre-cultures / Fêtes"