Les personnes trans, oubliées du confinement
Le système de santé étant saturé avec la crise du COVID-19, l’accès aux soins médicaux a été réservé aux besoins prioritaires.
Évidemment, la question de ce qui relève ou non de la priorité est laissée à l’appréciation de personnes qui s’intéressent peu aux besoins des minorités de genre.Plusieurs personnes trans qui sont sous traitement hormonal témoignent ainsi que leurs consultations médicales soit de début de transition hormonale (les consultations sont obligatoires pour avoir accès aux prescriptions), soit de renouvellement d’ordonnances pour les hormones, ne sont pas considérées comme prioritaires, ne leur laissant ainsi pas l’accès aux traitements dont elles ont besoin.
D’autres personnes trans ne font pas de transition hormonale, mais souffrent néanmoins d’un manque d’accès aux soins du simple fait d’être trans. C’est encore plus compliqué lorsqu’il s’agit de trouver des infirmiers et infirmières pour réaliser les injections lorsque les personnes faisant une transition hormonale n’ont pas appris ou ne peuvent pas le faire seules.
Évidemment, les diverses opérations de réaffirmation de genre, étant considérées comme non-vitales, ont été reportées jusqu’à nouvel ordre. Cependant, ces opérations permettent souvent de répondre aux difficultés liées à la dysphorie de genre, et aucun dispositif n’a été mis en place pour pallier ces besoins spécifiques...
>Pour une contre-offensive trans à la Plume Noire le 20 avril
L’UCL Lyon et l’OST vous invitent à une discussion sur l’urgence de la contre-offensive trans le samedi 20 avril à 17 h à la Plume Noire. Nous commencerons par un arpentage du texte de l’UCL, avant de discuter avec l’Organisation de Solidarité Trans de l’offensive transphobe en cours, et des...
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