La mobilisation contre la Loi Pécresse se poursuit !
À Bron
Les étudiant.es grévistes se sont présenté.es tôt ce matin mardi sur le campus de Bron afin de mettre en place les piquets de grève. Comme elle l’avait annoncé dans son communiqué d’hier soir, la présidence de l’université n’a pas accepté cet état de fait et à décidé d’ouvrir l’accès principal du campus....par la force.
Une grosse cinquantaine de CRS sont intervenus afin de "déplacer" les étudiants bloqueurs et permettre l’accès, après contrôle d’identité, aux étudiant.es et enseignant.es. Les étudiant.es, qui s’étaient posté.es devant les portes où des vigiles filtraient l’entrée de la fac, ont été délogé.es violemment par un étonnant dispositif policier, police nationale puis gardes mobiles, devant des centaines d’étudiant.es et de personnels médusés.
Ils sont donc peu nombreux à rentrer et le font surtout pour ce rendre à la BU, fermée par décision administrative depuis 6 jours et non par les étudiant.es . 200 à 300 étudiant.es restent devant la fac et alternent prises de parole et slogans.
Quelques cours ont pu se tenir dans ces conditions scandaleuses, mais de façon extrêmement marginale. Les grévistes tiennent à saluer tous les enseignant.es, les personnels, qui ont fait grève et/ou usé de leur droit de retrait, et tous les étudiant.es qui ont refusé d’entrer en cours par solidarité - quelle que soit leur opinion sur le blocage du campus.
En ville
Un petit millier de personnes à la manif de Bellecour jusqu’à la Bourse du travail. Forte présence étudiante. Peu de lycéen.es et de professeur.es malheureusement. La batucada égaie un peu la manif, faute d’un enthousiasme interne au cortège.
L’AG de 16h n’a pu se réunir à la Bourse du travail. On commence à être habitué.e... La faute à qui ? C’est donc sur la place que les discussions ont commencé...
À la suite de l’AG, les étudiant.es sont parti.es en manif non déclarée jusqu’au campus de Lyon 2 quais pour demander la démission du président qui ne cesse d’envoyer la police sur les campus.
Au campus des quais, les deux seules portes ouvertes sont fermées de l’intérieur par la sécurité privée ; les étudiant.es étant allé.es en cours se retrouvant donc bloqué.es à l’intérieur tandis que les grévistes sont bloqué.es dehors et souhaitent rentrer. À l’intérieur, comme les étudiant.es s’en prennent à la présidence pour pouvoir sortir, une grille de l’entrée de la cour présidentielle est ouverte ; les grévistes courent alors vers cette porte, la bloquent et pénétrent dans la cour présidentielle sur les cris de « Chvetzoff, Journès : démission. » Un drapeau rouge est placé dans les mains de la statue de Claude Bernard. Le cortège se rend à l’amphi Laprade où se déroule un cours de droit. Le débrayage de l’amphi dure prés de 30 mn.
Puis l’AG désigne un nouveau comité de gréve. Pour ne pas se coltiner une deuxième fois les forces de l’ordre, les grévistes quittent le campus vers 19h en donnant rendez-vous pour demain mercredi à 7h devant la fac.
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