Un pink bloc sera présent à la manif du 12 septembre pour rappeler que les politiques néo-libérales aggravent la précarisation des femmes, des minoritaires sexuelles et de genre, en particulier celle des trans, des racisé.es, des migrant.es, des putes, des handi.es, des séropos et des agé.es.

Les réformes de la Loi Travail, comme l’ensemble des politiques macronistes - destruction des services publics et des protections sociales, baisse des APL, stigmatisation des chômeurs, des allocataires et des fe ignasses, mépris du gouvernement pour les questions de santé sexuelle - tendent à aggraver les difficultés rencontrées par les minoritaires sexuelles et de genre : pauvreté, isolement, état de santé, accès à l’emploi et au logement, harcèlement au travail…

Solidarité avec les antillais.e.s !

Les collectifs Bigtape et Des raciné.e.s expriment leur solidarité avec les habitant.es des Antilles en particulier de Saint Martin et Saint Barthélemy, français.es quand ils.elles payent leurs impôts mais pas quand ils.elles demandent de l’aide après avoir tout perdu. Nous dénonçons la gestion raciste, sécuritaire et coloniale de cette catastrophe par le gouvernement français.

Contre la répression & les violences policières : queer, VNR, pas prête.e.s de s’taire !

Partout dans les grandes villes européennes et nord-américaines, les keufs draguent les queers en collant des rainbow flag sur leurs fourgons et leurs gilets par balles. Un pinkwashing en roue libre comme à Glasgow [1] cette année, où des voix dissidentes ont été salement réprimées : « NO PRIDE IN POLICE » était venues rappeler les activistes de Free Pride.

En France, les prétextes sécuritaires bidons pour reporter et rétrécir
les prides se sont multipliés comme à Lens [2], Paris [3] ou Lyon [4]. A la marche parisienne, on a vu les keufs du FLAG ! tirer au pistolet à eau sur la foule, comme si les meurtres et les brutalités diverses perpétuées par les keufs étaient sensées nous faire marrer

Queer et féministes ne sont pas dupes : la police tue, viole et brutalise, de façon organisée, parce que c’est sa raison d’être. Une riposte queer sera toujours du côté des putes, des migrant.es et des racisé.es, qui subissent une violence ciblée. Ni compromis, ni complaisance envers le bras militaro-policier des états racistes et
capitalistes !

« Nos politiques de la pénétration sont positives. »

Aux camarades de manifs : on n’en peut plus de vos slogans et de vos caricatures phallocrates, où la Loi Travail apparait forcément comme un gros gode enfoncé dans le cul des travailleurs.euses. Elles reconduisent l’idée que la pénétration anale (forcément imposée, violente et dévirilisante dans vos fantasmes) serait un acte d’humiliation.

Pour nous, enculéEs en tous genres, « l’arme de l’humiliation anale, ça n’existe pas » (Sam Bourcier) : se faire défoncer le cul devrait être une joie partagée, consentie et lubrifiée !