Face à la violence sociale, la révolte des jeunes des quartiers est légitime. Or, la réponse de l’État est toujours plus de répression :
plus de 3 000 interpellations, plus de 500 condamnations à de la prison ferme, et souvent des violences policières...
état d’urgence : possibilité d’interdire de se rassembler et de circuler, de fermer théatres, bars et lieux de réunion, contrôle de la presse, perquisitions sans mandats juridiques, pleins pouvoirs à la police...
contrôle des allocations familiales...
expulsion des étrangers ayant été interpellés, ou simplement soupçonnés...
projet de loi anti-émeute : autorisation du tir à balle réelle, création du délit de refus de dispersion dans une manifestation...
La réponse à l’urgence sociale ne doit pas être la prison et l’installation d’un État policier.
Contact : collectifetatdurgence(arobase)no-log.org
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