Ces stages non réalisés empêchent de valider le diplôme et la formation. La capacité de terrains de stages étant saturée, les stages non réalisées devront être rattrapés l’été. Or, les étudiant-e-s financé-e-s par leur structure ou par Pôle Emploi ne seraient pas rémunérés, et ne pourront pas non plus travailler en juillet et août. De même, les stages de 3e non réalisés mettent en péril la validation même du diplôme !
Nous dénonçons cette politique marchande et financière que nous subissons et qui met en péril notre formation ! Nous ne voulons pas être des travailleuses et travailleurs jetables, précarisés, méprisés par les institutions, et ce au détriment de la sécurité et de la qualité de soins pour les patients.
UN CHANTAGE SCANDALEUX !
Alors que ces structures privées ont profité de la réforme sur la tarification à l’acte pour faire toujours plus de bénéfices, elles font aujourd’hui du chantage sur nos formations pour récupérer des subventions publiques !
Ces structures privées se servent pourtant des stagiaires, qui est une main d’œuvre très bon marché, de manière décomplexée pour pallier au manque d’effectif !
Le secteur public ne peut pallier à ces stages, de par son manque de place, et par la surcharge de travail déjà imposée aux infirmier-e-s qui ne peuvent encadrer et former plus de stagiaire dans leurs services !
Étudiant-e-s infirmier-e-s et du sanitaire et social, solidarité contre le chantage
crapuleux du privé !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info