L’émission (1 heure) comporte, outre plusieurs extraits musicaux :
Une contestation de l’application des théories d’Adorno sur « l’industrie culturelle » aux musiques populaires post-fordistes (comme la techno de Detroit) ;
Une critique d’une vision des musiques contemporaines comme simplement « fonctionnelles » (comme outil de pacification et de compensation individuelle) au capitalisme et à sa reproduction, comme simple « reflet » de sa logique interne, ou comme appareil idéologique ;
Un rappel du caractère contre-culturel et contestataire de la techno de Detroit, notamment vis-à-vis de la soul (ancêtre du RnB), en lien avec la crise du fordisme et de son imaginaire intégrateur ;
Une analyse musicologique du lien complexe entre bruits de l’usine (ou des révoltes ouvrières) et techno de Detroit ;
Une analyse de la techno de Detroit comme déconstruction sonore du grand récit intégrateur du fordisme ... et du capitalisme néolibéral ;
Une déconstruction de l’analyse des raves (ou des clubs de jazz chez Adorno) comme lieu de reproduction de l’atomisation capitaliste et de soumission à ses machines ;
Une analyse de l’écoute de la techno dans sa dimension ambivalente (à la fois compensatoire et subversive) ;
Une histoire de la techno de Detroit comme réappropriation des moyens de production musicaux sur une base autonome et parfois politique ;
Une analyse du rapport entre la techno de Detroit et des imaginaires futuristes, notamment technologiques, utopiques et/ou antiracistes ;
Un appel à ne pas se contenter d’une approche anti-industrielle ou adornienne aux musiques contemporaines.
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