Récit forcement subjectif de ce à quoi j’ai assisté après avoir quitté la place Stalingrad vendredi 19 juin, journée d’expulsion du Jardin Eole et du gymnase Jean Jaurès occupés par les expulsés de La Chapelle
Hier soir, plusieurs dizaines de migrants (entre 50 et 100) sont retournés aux jardin d’Eole. Parmi eux des gens qui n’avaient pu ou n’avaient voulu monter dans les bus (un jeune homme par exemple m’a dit qu’il n’avait pas eu confiance). D’autres qui ont été emmenés à Vincennes dans le bâtiment du centre de rétention transformé en centre d’hébergement d’urgence et qui affolés par les flics, les chiens, les barbelés et le fait qu’on leur aie confisqué leur portable ont préféré partir (eux ils disent s’enfuir). D’autres encore qui, même s’ils dormaient ailleurs avaient pris l’habitude de venir là au jardin pour y trouver un peu de chaleur humaine ou de quoi manger sans être dans un rapport de charité mais de partage.
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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