Documentaire réalisé par Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau. 2005, 80 mn.
Huis-clos cinématographique où prend corps et sens une réalité invisible et silencieuse, la souffrance au travail, inspiré du livre Souffrance en France de Christophe Dejours, psychanalyste et psychiatre, professeur de psychologie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur du laboratoire de psychologie du travail de Paris.
Samedi 18 novembre à 18 h à la Maison du Livre à Villeurbanne au 247 cours Emile Zola. Entrée libre
Projection du suivi d’une rencontre/débat avec Sophie Bruneau, Marc-Antoine Roudil et Philippe Davezies :
Rencontre avec Sophie Bruneau, Marc-Antoine Roudil, réalisateurs et Philippe Davezies, Philippe Davezies est enseignant-chercheur en médecine et santé au travail, à l’université Claude Bernard Lyon 1.
Pour « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés », notre dernier documentaire, l’idée du film s’est imposée après la lecture du livre Souffrance en France de Christophe Dejours. Ce livre fondateur parle de la souffrance subjective de ceux qui travaillent et de la banalisation du mal dans le système néolibéral.
Suite à cette lecture, nous avons eu besoin de faire quelque chose de notre côté, à notre façon, de poser un geste cinématographique.
Pas en réponse mais plutôt en continuité, dessiller les esprits, participer à la réflexion, nourrir le débat public. Ce débat qui est quasi inexistant dans l’espace
public pour des raisons que Dejours explique d’ailleurs fort bien comme, par exemple,
l’absence de transmission de la mémoire collective à cause du licenciement des anciens.M.A. Roudil, S. Bruneau
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