Quelques remarques à propos du mouvement

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Rédigé à l’université de Toulouse-Le Mirail, lors du mouvement étudiant anti-LRU-bis.

Quelques remarques à propos du mouvement

Un mouvement « étudiant » a débuté en France il y a quelques semaines. Ce mouvement se distingue de ceux que nous avons pu connaître ces dernières années, notamment du « mouvement contre le CPE » et du « mouvement contre la LRU », en ceci que, cette année, les forces en présence, malgré le constat de plus en plus largement partagé de la nécessité d’un mouvement de quelqu’ampleur, ne semblent s’agréger nulle part.

Nous avions appris comment se déroulait un mouvement : d’abord une montée en puissance, éprouvée par tous et accompagnée d’une importante couverture médiatique (bienveillante au printemps 2006 ou nettement plus hostile à l’automne 2007) ; un point culminant coïncidant avec le retrait d’une loi ou du syndicat le plus médiatisé de la lutte ; enfin la fin des différents blocages et occupations, le retour à une situation normale.

La nouveauté du mouvement actuel correspond à la nouveauté de la situation : le sarkozysme, assuré de sa victoire, consolidé par la défaite des mouvements étudiant et cheminot de la rentrée 2007, est déterminé à ne pas céder ; les médias sont affaiblis et notre camp peine à reprendre l’initiative.
La crise mondiale et la nouvelle fortune de l’anticapitalisme sont pourtant favorables à l’émergence de mouvements sociaux.
Nous faisons le pari suivant : seules de nouvelles formes de lutte (dont certaines sont d’ores et déjà expérimentées à l’université de Toulouse-le-Mirail) nous permettront d’être à la hauteur de la situation. Les remarques suivantes se veulent une contribution à ce projet.

1. Désormais, toute occupation sera une occupation ponctuelle.

2. L’occupation ponctuelle sert en premier lieu à assurer une meilleure gestion du mouvement. En votant l’occupation ponctuelle, nous nous réservons le droit de ne pas occuper du tout.

2 bis. Une occupation continue, en s’inscrivant dans la durée, entraîne une indistinction entre le vivre et le lutter. C’est cette indistinction qu’il nous faut combattre en lui préférant la séparation classique entre travail militant et vie privée. Entendons-nous bien : en tant que spécialistes de la lutte, nos compétences sont limitées. Nous n’avons aucun intérêt à nous aventurer dans un domaine que nous maîtrisons mal : l’occupation et son inévitable lot de débordements.

2 ter. Être présent à sept heures du matin pour distribuer des tracts aux étudiants qui ne seraient pas encore suffisamment informés fait beaucoup plus pour la massification du mouvement que le partage d’une série de nuits ou de repas ; les réunions et autres commissions quotidiennes n’ont-elles pas d’ailleurs précisément pour fonction de susciter des rencontres entre étudiants mobilisés ?
A ceux qui s’obstinent à vouloir dépenser une énergie précieuse dans l’organisation d’une vie en commun fantasmée, nous opposons la nécessité d’une lutte efficace. Efficace, c’est-à-dire assumant le fait que la lutte pour nos intérêts exige un certain professionnalisme. Dans le hall de l’Arche, on pouvait par exemple lire l’inscription suivante : « Tout le monde veut faire la révolution, mais qui va faire le ménage aujourd’hui ? »

3. Lors des occupations ponctuelles, nous sommes responsables de tout acte commis à l’intérieur des locaux occupés.

3 bis. Le Service d’Ordre (S. O.) sera chargé de veiller à ce qu’aucun acte de malveillance ne vienne entacher l’image du mouvement. Nous ne pouvons plus prendre le risque d’être associés à des murs tagués ou à un amphithéâtre utilisé comme urinoir. Par souci de transparence, nous devons tout de même porter ces faits à la connaissance de l’assemblée-générale.
Il est important de veiller à ne pas minimiser de tels agissements : nous luttons aussi bien contre un ennemi intérieur.
Si toutefois nous souhaitons, afin de nous réapproprier cette pratique en l’arrachant à sa spontanéité d’origine, apposer des tags officiels, syndicaux, nous pouvons toujours faire voter une redécoration de l’université.

4. L’occupation de l’université est l’affaire des étudiants.

4 bis. La convergence des luttes reste notre objectif déclaré. Nous la réaliserons lorsque chaque secteur en lutte aura pris connaissance de nos revendications et, sur cette base, aura décidé ou non de nous apporter son soutien. Participer dès à présent aux différentes actions organisées, par exemple, par un « collectif interluttes » dans l’idée de rendre effective cette convergence en cessant de la renvoyer à un futur incertain, nous apparaît comme le meilleur moyen de nous disperser inutilement et de perdre de vue notre dénominateur commun : l’opposition à une série de lois touchant le milieu universitaire.

4 ter. Nos revendications satisfaites, l’année universitaire pourra reprendre son cours. Nous ne pouvons nous couper de la grande majorité des étudiants en nous opposant directement au monde qui a produit ces lois. Notre lutte se construit lentement, par étapes, via la conscientisation des étudiants. Préférons, chaque fois que nous le pouvons, un membre de l’U.N.E.F aux ordres à un élément extérieur incontrôlé.
Ne perdons pas de vue que les militants restent, en dernière analyse, les seules personnes habilitées à décider d’un éventuel prochain mouvement et que le niveau de mobilisation dépend de notre réputation.

5. Chaque aspect de la lutte doit être voté en assemblée générale.

5 bis. Il est juste que les étudiants faisant l’effort de se déplacer une fois par semaine pour les longues et répétitives assemblées générales organisées par le comité de lutte aient un droit de regard sur les modalités d’organisation de ce dernier. A l’opposé du mot d’ordre « La lutte appartient à ceux qui la font », nous pensons que chacun, qu’il prenne part à la lutte ou non, peut se prononcer sur n’importe quelle question ayant trait au mouvement.
Ainsi, il n’est pas absurde de soumettre au vote l’occupation partielle ou continue de l’université à des personnes qui, dans tous les cas, n’occuperont pas.

5 ter. Il découle de ce qui précède que ceux qui luttent effectivement sont soumis aux décisions de ceux qui soutiennent la lutte sans y participer, voire s’y opposent totalement, la présence des « antibloqueurs » étant tolérée lors des assemblées générales. L’assemblée joue le rôle de l’opinion publique et, comme telle, elle est susceptible de varier au gré des événements. Dès lors, la poursuite de la lutte dépend de notre capacité à rassurer, à préserver cette opinion : le déblocage reste une décision de l’assemblée générale et non du comité de lutte.
S’insurger contre cette situation revient à s’insurger contre le caractère démocratique du mouvement.

6. Toute initiative, individuelle ou collective, est susceptible d’aller au-delà du cadre fixé par l’assemblée générale.

6 bis. Ceci est évident à partir du point 5. Cependant, le caractère nouveau de la situation dont nous avons parlé précédemment est tel qu’il nous oblige à remettre partiellement en cause cette évidence.
L’action d’autoréduction qui a eu lieu à l’issue de la manifestation du 19 mars, action réprimée par la police qui, pour l’occasion, n’a pas jugé nécessaire de procéder à des sommations avant de tirer au flashball sur les étudiants, en est un bon exemple. La situation se radicalise, à tous points de vue, et d’abord de celui du pouvoir.
Dans ce contexte, comme lors de l’occupation du hall de l’Ecole Supérieure de Commerce le 13 mars, où des policiers étaient également intervenus violemment et sans sommations, faut-il se replier ou riposter ? se regrouper en formation « tortue » ou être mobiles ? s’habiller en noir et prévoir de quoi se défendre ou rester à la merci de la police ?
Pour l’heure, l’affrontement avec les forces de l’ordre n’a toujours pas été soumis au vote.

7. La victoire sur le gouvernement est possible.

7 bis. Même si nous sommes forcés de céder du terrain à nos ennemis, dont nous jugions les positions irresponsables il y a peu lorsqu’ils parlaient de « guerre » et remettaient en cause la démocratie, mais que la répression grandissante nous force à reconsidérer, nous nous devons de garder le contrôle de la situation.
Face au pragmatisme et à la logique gestionnaire du pouvoir, dont nous devinons de plus en plus nettement que son principal souci est de faire en sorte que rien ne se passe, nous parions sur une autre forme de pragmatisme, sur une autre idée de la gestion. Face aux partisans de l’Ordre, nous ne pouvons laisser le désordre s’installer dans nos rangs (parasites hors des facs !).
Tout l’enjeu de l’époque consiste à attirer à nous les indécis, cette masse en attente de politisation, ceux qui voient bien que ce monde prend l’eau de toutes parts, que l’issue est proche. Seule une structure, fût-ce un ensemble d’assemblées générales citoyennes* coordonnées nationalement, est à même de transformer ce mécontentement en une force capable de traiter d’égal à égal avec l’État.
Nous appelons victoire l’accroissement de notre légitimité à représenter le mouvement.

7 ter. Aujourd’hui le gouvernement ajourne une réforme, retire quelques articles d’un texte de loi. Son offensive a beau être totale, il opère de façon stratégique, il avance à son rythme.
En exigeant de lui qu’il abroge la L.R.U, en revendiquant, nous acceptons de jouer le jeu.
Celui de la politique classique.
Qui n’est pas avec nous se situe d’emblée en dehors de la politique classique.

Comité pour une Im-mobilisation Totale, avril 2009

* Ne réclamons-nous pas un service public de qualité ? Ne demandons-nous pas, après tout, à étudier dans de meilleures conditions ? A travailler pour de meilleurs salaires dans une meilleure société ?

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  • Le 4 mai 2009 à 21:54

    Ce ne sont pas des propositions à discuter (ou peut etre que si, si tes interlocuteurs sont de l’UNEF), c’est juste une maniere de tourner en derision les positions favorables d’une façon ou d’une autre à la bureaucratisation du mouvement. Comme la tienne ici.

    Notre activité n’est surement pas dans sa forme la plus aboutie et la plus efficace possible. Mais la seule regression serait celle qui nous ferait construire une organisation militante. Reflechir posement a la lutte, cela signifie simplement faire primer l’organisation sur la lutte, car on ne peut pas mener une lutte qui se veut une experience directe du pouvoir par des moyens indirects. C’est une idée strategiquement avantageuse si l’on veut constituer une armée, ou si l’on veut envoyer de nouveaux representants s’occuper de la gestion du systeme concerné. Mais c’est pas notre idée, vu que c’est pas ça notre lutte. Il nous faut continuer dans le desordre.

    Le sens de ce texte, a mon avis, c’est bien celui ci. Oui, tres clairement, on a besoin de renouveller le mouvement. Mais non, et c’est un imperatif, on ne doit pas recuperer les miettes de l’ideologie dominante, qu’elles viennent des bouches de l’UNEF, des trots ou de jean francois copé.

  • Le 4 mai 2009 à 20:02

    Je trouve au contraire ce message intéressant.
    Il propose, certes de manière imparfaite, mais il propose une remise en à plat des actions proposées lors du mouvement étudiant, qui ne s’est jamais réalisé, à ma connaissance,à Lyon sur la manière de se faire entendre, comme si la seule réaction face à une série de loi suffisait pour et d’organiser des AG pour que les choses aillent de soi.
    Et bien non, c’est pour cela que tant de gens qui sont d’accord sur le fond, ne prennent pas part aux assemblées générales, qui leur semblent stériles, qui n’est en rien stratégique, qui ne fait pas en fonction des différents acteurs (pro-blocage, les anti-blocage, les profs, les personnels, l’université elle-même en tant que tel, et surtout les indécis)
    Être en colère, refuser une vision de la politique, que le gouvernement impose, c’est bien, mais avoir la masse des étudiants qui participent et qui sont solidaires d’un mouvement c’est beaucoup mieux.
    Et depuis la LRU, y’a pas eu.
    Pas d’amplification du mouvement, les enseignants-chercheurs qui sont à la base de la lutte, sont quasi invisibles, ( petite parenthèse, durant le CPE, beaucoup d’enseignants prenaient part aux AG étudiantes, pourquoi plus maintenant ?) chacun fait ses petites actions de son côté et ne s’accorde pas avec son voisin enseignant-chercheur.
    Aucune intelligence dans le sens stratégique dans ce mouvement, aucune organisation claire , alors même qu’on n’est pas à la première lois sur les universités, et des leçons, il y en a à tirer, non ?
    Mais non, on n’est pas d’accord, alors on bloque, vaste vision qui n’a pas de sens, qui a perdu au fil des années de sa légitimité.
    Une lutte, se construit. Et ce n’est pas un grand scoop de savoir que depuis Sarkozy, le durcissement est plus net, ( ne parlons même pas de la police) on sait très bien que son gouvernement ne transige sur rien. Et pour qu’un mouvement dure, puisqu’il ne peut s’inscrire que dans la durée doit se penser dans sa durée et non juste sur des émotions, ou de l’hostilité envers sa politique.
    Je suis étonnée de cet entêtement pro-blocage , et les réactions sur les propositions toulousaines, qui encore une fois loin d’être parfaites, ne sont même pas discutées sur la manière par exemple de l’adapter sur Lyon.
    Surtout lorsque l’on sait que le blocage en lui-même ne fonctionnait pas sur Lyon ( autre petite parenthèse : personnellement, pas eu de problèmes pour me rendre à mes cours, à l’exception de 2) et que les manœuvres de certains ont totalement décrédibilisé. Surtout que la « conscientisation » sur le mouvement ne s’est même pas amplifié. Il s’est durci certes parmi les déjà convaincus, mais pas amplifié parmi les plus septiques.
    Réfléchir posément sur des moyens de lutte, ce n’est pas un gros mot. ça montre juste qu’un mouvement étudiant peut grandir de ses expériences. Parce que maintenant que le blocage, qui est la dernière carte à jouer pour les étudiants, a été noyé par la présidence et par les étudiants mobilisés mêmes ( les mails bidons et les actions anti-votes),il reste quoi,
    sinon le sentiment d’une totale régression ?

  • Le 4 mai 2009 à 03:28

    C’est sans aucun doute ironique, mais c’est avant tout une tentative de nous faire reflechir a ce que nous combattons. C’est pas juste une blague et c’est pas juste serieux.

    On avait decidé d’eliminer la contradiction, il y a un moment. Le debat est un mensonge, et on est pas des enseignants, on va pas donner des cours de revolte aux tas de militants. Parce qu’il a été admis que le militantisme, c’est toujours une réaction, et qu’interrompre le mouvement pour s’en occuper la renforce. C’est indeniable. Mais vu que tout le monde est d’accord on laisse sous silence pas mal de problemes : comme tu dis ca ressemble a des choses que l’on entend parfois. On n’est plus habitués a penser dans le doute, et on y perd.

  • Le 4 mai 2009 à 01:13

    « 4 bis. ...notre dénominateur commun : l’opposition à une série de lois touchant le milieu universitaire. »
    « 4 ter. Nos revendications satisfaites, l’année universitaire pourra reprendre son cours. »

    N’avez-vous rien de plus à proposer ?
    Etes-vous de simples conservateurs ?

    Il est primordial, me semble t-il, de lutter pour un projet commun constructif, plutôt que pour la préservation d’un système vermoulu depuis longtemps. Sinon nous sommes réduis à attendre patiemment la prochaine réforme politicienne bureaucratique pour une fois de plus redescendre dans la rue, et ainsi de suite...

  • Le 4 mai 2009 à 00:44

    Oui, c’est vraiment trop énorme pour ne pas être une blague.

    Et le fait que justement petit bout par petit bout ça ressemble à ce qu’on entend sur la fac devrait nous faire tilter sur la situation présente...

  • Le 3 mai 2009 à 22:50

    « 2 bis. Une occupation continue, en s’inscrivant dans la durée, entraîne une indistinction entre le vivre et le lutter. C’est cette indistinction qu’il nous faut combattre en lui préférant la séparation classique entre travail militant et vie privée. »

    C’est sur que lutter pour changer de vie c’est stupide et vouloir confondre la lutte à sa vie c’est incohérent ! qu’est ce qu’il faut pas lire !

    « distribuer des tracts aux étudiants qui ne seraient pas encore suffisamment informés fait beaucoup plus pour la massification du mouvement que le partage d’une série de nuits ou de repas »

    Ouai la preuve on est de plus en plus dans le mouvement !

    " 3 bis. Le Service d’Ordre (S. O.) sera chargé de veiller à ce qu’aucun acte de malveillance ne vienne entacher l’image du mouvement. Nous ne pouvons plus prendre le risque d’être associés à des murs tagués (... )Par souci de transparence, nous devons tout de même porter ces faits à la connaissance de l’assemblée-générale.
    Il est important de veiller à ne pas minimiser de tels agissements : nous luttons aussi bien contre un ennemi intérieur. « flicage et délation , jugement par l’AG devenue tribunal , c’est génial tout ça ! comment n’ a-t-on pas pu y penser avant ? »4. L’occupation de l’université est l’affaire des étudiants.
    4 bis. La convergence des luttes reste notre objectif déclaré."

    Mais vaut mieux rester entre nous à la fac ? Et oui convergence chacun chez soit !

    Nous ne pouvons nous couper de la grande majorité des étudiants en nous opposant directement au monde qui a produit ces lois. Notre lutte se construit lentement, par étapes, via la conscientisation des étudiants. Préférons, chaque fois que nous le pouvons, un membre de l’U.N.E.F aux ordres à un élément extérieur incontrôlé.

    Traduction : préférons les traitres aux casseurs !

    niveau de mobilisation dépend de notre réputation.

    A la sacro-sainte légitimité !

    "L’assemblée joue le rôle de l’opinion publique (...)
    S’insurger contre cette situation revient à s’insurger contre le caractère démocratique du mouvement.« Pourquoi ne pas s’en tenir dans ce cas aux décisions du gouvernement qui finalement représente l’opinion publique. Heureusement que certains préfèrent l’insurrection et .... l’opposition à la démocratie. »Face au pragmatisme et à la logique gestionnaire du pouvoir, dont nous devinons de plus en plus nettement que son principal souci est de faire en sorte que rien ne se passe, nous parions sur une autre forme de pragmatisme, sur une autre idée de la gestion. Face aux partisans de l’Ordre, nous ne pouvons laisser le désordre s’installer dans nos rangs (parasites hors des facs !).
    Nous appelons victoire l’accroissement de notre légitimité à représenter le mouvement.« Face aux partisans de l’ordre proposons encore plus d’ordre, encore plus de gestion et encore plus de bureaucratisation. OK mais alors n’évoquons pas la révolution quelle qu’elle soit ! »Qui n’est pas avec nous se situe d’emblée en dehors de la politique classique."

    Content de te l’entendre dire !

    Comité pour une Im-mobilisation Totale, avril 2009

    La signature peut faire penser à une blague et j’espère vraiment que c’est un tissu d’ironie du début à la fin parce que l’on a rarement pu lire une telle volonté de reproduire le modèle que l’on critique tant ! On trouve tous : flicage, délation, répression interne. Pas besoin de la police elle est parmi nous. Ce qui me fait douter, et penser que c’est sérieux, c’est que petit bout par petit bout ça ressemble à des choses que l’on entend parfois à la fac.JE VOUS EN PRIE RASSURER MOI , C’EST UNE BLAGUE ?

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