Appel du collectif NON à la loi « sécurité globale » rassemblant des militants de différents collectifs lyonnais (CNNR, Youth for Climate, Fakir, Gilets Jaunes, Extinction Rebellion, Ligue des Droits de l’Homme, Solidaires, Attac, Surveillons-les, Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, Alternatiba ANV Rhône,...) contre les lois liberticides le samedi 12 décembre place Lyautey à 15h.
Après une traversée du pont de la Guillotière dans le calme, la manifestation est accueillie par le canon à eau
« Des hôpitaux, pas des canons à eau ! »
Rue de la Barre, le canon à eau accueille les manifestant.es par d’importantes salves alors qu’il fait particulièrement froid aujourd’hui.
Situation complexe entre tentatives de retour au calme et affrontements
La banderole de tête tente de repousser pacifiquement la police sur les quais pour ramener le calme, mais les affrontements continuent dans la rue perpendiculaire Aimé Collomb.
Bleu, blanc et surtout rouge, la police aux couleurs « républicaines »
Face à une police qui vire chaque année un peu plus vers le fascisme brun, il était temps de leur redonner un petit coup de couleurs républicaines. En bleu et rouge, peut être qu’ils respecteront peut être un peu plus la loi qu’ils sont « censés » défendre.
Charges et tirs tendus de lacrymo contre les manifestant.es
Les forces de « sécurité » n’ont pas le sens de l’humour face à un vent contre eux et décident de charger. Des tirs tendus de gaz lacrymogène ont eu lieu, ce qui est formellement interdit par la loi ... mais que fait l’IGPN ... ha rien.
Le vent contre les violences sécuritaires et les lacrymos
Arrivé au niveau de la préfecture, des tensions éclatent entre le bloc de tête et la police qui riposte avec des gazs lacrymogènes. Mais aujourd’hui le vent est contre eux. Ils devraient être contents, toutes les photos de policiers sont ainsi directement floutées.
Alors que les manifestant.es arrivent, il y a plusieurs prises de paroles de la LDH et des familles des victimes des violences policières
Attention, comme lors des semaines précédentes, des contrôles policiers ont lieux sur les quais, autour de la préfecture et à la sortie du métro Foch.
➡️ Suite aux rassemblements contre la loi « sécurité globale » des 17, 24, 28 novembre et 5 décembre ayant rassemblé plusieurs milliers de personnes à Lyon, nous appelons à maintenir la pression, plus que jamais, et à organiser des Marches des libertés.
➡️ Nous rappelons que la loi « sécurité globale » prévoit en plus de l’article 24 visant à empêcher de filmer les forces de l’ordre : la généralisation de l’usage des drones comme outil de surveillance, qui constitue un danger pour la vie privée selon la Défenseure des Droits ; la diffusion en direct des caméras piétons des policiers au centre d’opération, avec outil de reconnaissance faciale ; la vidéosurveillance dans les hall d’immeubles.
➡️ Nous appelons tous les citoyens de Lyon et environs à nous rejoindre ce samedi 12 décembre pour une manifestation déclarée
Récépissé de déclaration à venir.
Parcours : Place Lyautey - Quai Augagneur - Pont de la Guillotière - Place Antonin Poncet - Bellecour.
Appel du collectif NON à la loi « sécurité globale » rassemblant des militants de différents collectifs lyonnais (CNNR, Youth for Climate, Fakir, Gilets Jaunes, Extinction Rebellion, Ligue des Droits de l’Homme, Solidaires, Attac, Surveillons-les, Association des Victimes des Crimes Sécuritaires, Alternatiba ANV Rhône,...)
Twitter : NON à la loi « sécurité globale »
Facebook : NON à la loi sécurité globale - coordination nationale
Non à la loi sécurité globale - LYON
Mail : collectif.non-lsg@protonmail.com
Nous emprunterons le même parcours que la semaine dernière. La préfecture a, une nouvelle fois, refusé le parcours initialement déposé : Terreaux-Bellecour via les quais de Saône. Un décret de périmètre d’interdiction de la presqu’ile va, une nouvelle fois, être émis.
Nous constatons, à l’image de ce contexte autoritaire, que les interdictions de manifestation deviennent la norme alors qu’elles sont censées être l’exception.
Parcours : place Lyautey, quai Augagneur, Pont de la Guillotière, Place Antonin Poncet, Place Bellecour.
Un homme c’est fait attrapé par la bac au niveau d’antonîn poncet a 18:35 je n’ai pas pu avoir son nom parce que la bac criez d’autre nom pour tuer sa voix !
Dans l’appel à cette manifestation, se joint "FAKIR", le journal en lien avec François Ruffin.
Sur leur site internet, vous pouvez lire une proposition pour une "police de confiance" :
« La mission éminente des polices est de produire de la confiance en défendant des normes et valeurs supérieures, et ainsi de contribuer à la cohésion sociale. »
"Telle est leur obligation négative : ne rien faire contre l’harmonie sociale, ne pas porter atteinte au sentiment d’appartenir à la collectivité nationale. "
"Telle est l’obligation positive : ne pas construire une police séparatiste, mais universaliste"
Fakir pense qu’il suffit d’être "fâché avec tout le monde. ou presque." pour être du partie de la rébellion. Les nationalistes et patriotes n’ont font pas partie non plus.
Il faudrait éviter de se mettre du coté de la milice qui est payée par les élites pour nous surveiller, si ils veulent pouvoir y prétendre.
Comment expliquer que pour les éléctions cette milice vote extreme-droite pour la plupart ?
Le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), dans une publication de décembre 2015, indiquait que 30 % des policiers et militaires avaient voté, au premier tour de la présidentielle de 2012.
Comme le détaille le journal Libération
"Luc Rouban pointe également le fait que le vote d’extrême droite n’est pas homogène de ce corps de métier, et varie selon le grade : « Comme ailleurs, plus vous montez en grade et en diplôme, moins vous votez à l’extrême droite, constate-t-il. Si 67 % ou 68 % des policiers de la base votent Le Pen, cela tombe à 35 % ou 40 % chez les officiers de police judiciaire. Et seulement une minorité de commissaires votent pour le Rassemblement national. »
Il suffit donc que Fakir aide les policiers à monter en grade, pour qu’ils votent à gauche.
C’est l’idéal, non ?
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