Le travail de nuit peut s’avérer indispensable
pour des raisons sociales (hôpitaux,
pompiers...) ou utile pour des raisons
pratiques (boulangerie, centres de
tri postaux, certains travaux de nettoyage ou
de maintenance...). Dans ces cas, le travail
de nuit est en lien avec la fonction du métier.
Par contre la CNT s’oppose au travail de
nuit, sans lien avec l’activité, mais pour des
raisons de rentabilité : faire tourner les
machines, et occuper les locaux 24h/24.
Le travail de nuit peut être un choix ou
bien une nécessité économique (ça paye
plus) ou pratique (on peut s’occuper des
enfants la journée par exemple). Dans tous
les cas il donne droit à des compensations
(voir rubrique juridique), parce que considéré
comme exceptionnel. En le banalisant
le patronat tente de supprimer ces avantages.
Par exemple sous prétexte d’égalité et
d’uniformisation européenne, l’interdiction
de travail de nuit pour les femmes a été supprimé en 1998. Bien souvent le droit des
salariés n’est pas respecté, et le travail de
nuit est imposé sous la menace. Si on laisse
faire le MEDEF, les salariés ne pourront plus
refuser de travailler la nuit et n’en tireront
aucun avantage.
Refusons le travail de nuit
pour des raisons de rentabilité.
Défendons nos droits
à des compensations.
Luttons pour l’amélioration
des conditions de travail
de jour comme de nuit.
Luttons pour une société où
le travail ne serait plus subi, mais un
choix de participer à la production de
biens et de services utiles socialement.
Compléments d'info à l'article