Et hop, une cinquantaine de petits yeux policiers de plus dans les rues vaudaises. La municipalité vient de voter le quasi triplement des caméras, d’ici deux ans, en augmentant son dispositif de surveillance d’une cinquantaine de caméras. Il y en avait 37 jusqu’à présent.
Pionnière dès 1997, sous l’ère Charrier (PC), de l’observation discrète et à distance des passant·es, la ville a décidé au printemps de miser sur le tout-sécuritaire. Gros budget de vidéosurveillance, recrutement d’opérateurs, raccordement au réseau de la Direction départementale de la sécurité du territoire et bien sûr augmentation du nombre de policiers municipaux…
De quoi faire une remontée spectaculaire dans le triste classement des villes rhodaniennes les plus vidéosurveillées. Aux personnes qui s’aviseraient de toucher à Big Brother, la députée-maire PS prévient : « Ces nouvelles caméras seront plus résistantes face aux dégradations. » Comme le serinent les industriels de la vidéosurveillance et leurs relais (au premier rang desquels, Gérard Collomb, lauréat du prix Orwell), on pensait pourtant que plus personne ne s’opposait à être filmé en permanence…
Pour cartographier ces caméras et s’en protéger, une seule solution : http://lyon.sous-surveillance.net.
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