Dans un contexte où l’état d‘urgence (lois liberticides et violences policières) masque les vraies urgences sociales, économiques et environnementales nous ne nous donnerons pas « bonne conscience » par l’abstention, le vote blanc ou même le vote citoyen. La question de savoir à quelle sauce nous allons être mangés ne nous intéresse pas.
C’est la question du pouvoir et de l’exercice de la démocratie que nous posons et que nous souhaitons mettre en débat sur la place publique.
Ce week-end Le Pen, Macron et Mélenchon tiennent meetings à Lyon et quelques soient les différences idéologiques (nous ne pratiquons pas l’amalgame) entre eux ils partagent la même posture : confiscation de la parole par occupation spectaculaire de l’espace médiatique, « one (wo)man shows)narcissiques , une conception régalienne du pouvoir qui perpétue les rapports de domination, confondant gouvernement « par le peuple » et « pour le peuple » dévoyant le terme de « démocratie ».
Cette remise en cause de la démocratie représentative ne trouvera pas d’issue dans l’éternelle alternance droite-gauche dont les discours se rejoignent mais plutôt par la reprise du pouvoir politique, économique et social par les citoyens.
Ces constats largement partagés ne suffisent plus et il nous faut stimuler notre « imaginaire politique » en dépassant les clivages entre abstentionnistes et votants (par défaut ou résignation) électoralistes et antiélectoralistes, institutionnels et anti, réformistes et révolutionnaires, chacune de ces catégories nous enfermant dans des positions où les vérités exprimées par chacun ne peuvent plus être entendues par les autres.
C’est donc dans le dissensus et non dans le compromis ou le consensus mou que se joue le débat démocratique avec ceux qui partagent des valeurs communes et non pas dans un « marché de dupes » électoral ou nous choisirions nos maîtres.
Ce que nous voulons et manifestons aujourd’hui :
Dénoncer la « langue de bois » et les mensonges du discours formaté
Nous réapproprier la parole confisquée par les professionnels de « la politique » pour nous réapproprier le pouvoir sur « le politique »
Constituer un contre pouvoir citoyen en vue de transformer les institutions .
Abolir le régime présidentiel tout puissant par un changement de constitution
Former une Assemblée Constituante de citoyens tirés au sort dans des assemblées locales pour modifier la constitution dans les orientations d’une République Sociale.
Établir un véritable état des lieux et permettre la formulation de projets collectifs pour une transition vers une véritable démocratie impliquant les citoyens.
« Tout ce que vous faites pour nous et sans nous vous le faites contre nous » Gandhi
RASSEMBLONS NOUS LE 4 Février Place Raspail à 11h et à partir de 13h à la MPT des Rancy
PIRATONS 2017
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